En 2006, un certain nombre de problèmes exigeant une solution urgente subsistaient encore dans l' exercice budgétaire et dans le fonctionnement des finances et de l' économie. (1) Les contradictions structurelles de l'économie sont encore évidentes et nous devons apporter un soutien encore plus fort à l'agriculture, aux régions rurales et aux travailleurs ruraux, à l'éducation et aux services de santé, qui sont autant de points faibles du développement économique et social. (2) Il faudra accorder encore davantage d'attention au règlement des problèmes d'intérêts vitaux pour le pays et la population. Par exemple, le nombre des sans-emploi reste trop important ; le système des minima sociaux n'a pas été établi dans toutes les régions rurales ; dans une partie des régions, des familles éprouvent encore des difficultés, pécuniaires ou autres, pour envoyer leurs enfants à l'école ; trop de gens subissent durement la rareté et le coût élevé des soins médicaux, etc. (3) Nous avons payé un prix élevé pour notre développement économique, et il sera nécessaire d'accentuer l'application de mesures politiques incitant à augmenter la créativité et encourager l'initiative dans le processus de croissance. (4) Dans une partie non négligeable de nos régions, du fait de difficultés financières à la base, on doit assurer financièrement le fonctionnement des services publics. (5) Il est arrivé de temps en temps que des fonds budgétaires soient dilapidés, et nous devrons régulariser encore davantage la gestion des recettes et des dépenses, et la rendre encore plus exacte et plus moderne. Nous sommes conscients que le temps nous est compté et qu'une mission historique nous incombe. Nous devrons approfondir la réforme, optimiser l'orientation des dépenses, perfectionner les systèmes concernés, appliquer strictement la discipline financière, renforcer la surveillance et le contrôle, améliorer sans cesse nos compétences professionnelles et élever les compétences de nos services.
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