Accueil Actualité
Editions spéciales
Photos-Vidéos
Services
Vous
Envoyer [A A]

Rapport d'activité du gouvernement

French.china.org.cn | Mis à jour le 20. 03. 2013 | Mots clés : Rapport d'activité du gouvernement
 

II. EXIGENCES GLOBALES DE DÉVELOPPEMENT

SOCIOÉCONOMIQUE POUR CETTE ANNÉE, OBJECTIFS

ESCOMPTÉS ET POLITIQUE MACROÉCONOMIQUE

 

Le XVIIIe Congrès du Parti, ayant dressé un bilan scientifique de l'action menée au cours des cinq dernières années et des succès historiques remportés dans notre lutte depuis le XVIe Congrès du Parti, a fixé pour objectifs le parachèvement de la société de moyenne aisance et l'approfondissement de la réforme et l'ouverture dans tous les domaines, et a pris des dispositions d'ensemble pour faire avancer l'entreprise du socialisme à la chinoise.

L'année 2013 est la première où nous allons appliquer dans leur intégralité les principes définis par le XVIIIe Congrès du Parti, une année essentielle à la mise en œuvre du XIIe Plan quinquennal et une année où nous allons jeter de solides bases pour l'avènement de la société de moyenne aisance. Aujourd'hui, la Chine se trouve dans une période importante et riche d'opportunités stratégiques et qui nous ouvre de larges perspectives, où bien des conditions et facteurs sont favorables au développement socioéconomique en dépit de mille risques et défis. Sur le plan mondial, les conséquences profondes de la crise financière se font sentir de plus en plus ; la reprise économique est hypothéquée par l'incertitude et l'instabilité. Nous devons, d'une part, prendre conscience de l'aspect positif des circonstances pour renforcer notre confiance, et de l'autre, aiguiser notre vigilance vis-à-vis des risques éventuels et nous pénétrer de l'urgence et de la complexité de la situation, de façon à nous permettre de nous atteler à notre tâche avec un zèle et un dynamisme décuplés.

Les exigences générales pour l'année en cours sont les suivantes : en étudiant et en appliquant les principes définis par le XVIIIe Congrès du Parti, et en portant haut levé l'étendard du socialisme à la chinoise, à la lumière de la théorie de Deng Xiaoping, de la pensée importante de la « Triple Représentation » et du concept de développement scientifique, il nous faut maintenir fermement le sujet central, le fil conducteur de notre politique et l'axe de nos actions qu'est l'amélioration de la qualité et de la rentabilité de la croissance économique. Nous devons approfondir la politique de réforme et d'ouverture sur l'extérieur, appliquer la stratégie de développement grâce à l'innovation, aller de l'avant à pas assurés et dans un esprit entreprenant et novateur, prendre un bon départ, et faire progresser globalement notre édification socialiste dans les secteurs économique, politique, culturel, social et écologique, de manière à promouvoir un développement économique durable et sain, ainsi que l'harmonie et la stabilité de la société.

Nos objectifs de développement économique et social pour 2013 sont les suivants : une croissance de 7,5 % environ du PIB ; un développement mieux équilibré ; une hausse de 3,5 % environ des prix à la consommation des ménages ; un taux de chômage déclaré inférieur à 4,6 % grâce à la création de plus de 9 millions d'emplois ; une balance des paiements internationaux plus équilibrée ; une augmentation réelle des revenus moyens dans les villes et les campagnes en relation avec la croissance économique ; et de la rémunération du travail avec la productivité. Voici une explication à propos de deux indicateurs importants : la croissance économique et le niveau global des prix.

À propos de la croissance économique. Cet indice, d'un caractère général, fait l'objet d'un intérêt tout particulier de la part de nombreux milieux. Notre proposition d'une croissance de 7,5 % environ pour 2013 s'appuie sur deux considérations : d'une part, il importe de saisir les occasions favorables pour stimuler le développement. Ces dernières années, l'industrie manufacturière chinoise a accumulé de grandes capacités de production, les infrastructures se sont beaucoup améliorées et leurs capacités d'appui renforcées, le taux d'épargne est élevé, et la population active reste considérable. Par conséquent, il est indispensable, tout en optimisant la répartition et l'utilisation des facteurs de production, de maintenir un taux de croissance suffisant, afin de fournir les conditions nécessaires au maintien de l'emploi et à l'amélioration du niveau de vie de la population, et de créer un cadre stable pour le changement du mode de développement et la restructuration économique. Notre tâche est d'harmoniser la croissance avec ce potentiel, ainsi qu'avec les capacités de l'offre des facteurs de production et la capacité d'adaptation de l'environnement et des ressources naturelles. D'autre part, pour assurer un développement économique aussi durable que sain, il nous faut, dans l'esprit du concept de développement scientifique, centrer toutes nos activités sur le changement du mode de croissance et la restructuration, ainsi que sur l'amélioration de la qualité et du rendement de la croissance. En somme, prévoir une croissance de 7,5 % pour 2013 est aussi nécessaire que convenable. À nous de faire les efforts nécessaires pour que cela devienne réalité.

À propos du niveau général des prix. La stabilité du niveau général des prix est depuis toujours l'objet premier de notre contrôle macroéconomique. L'année passée, grâce à nos efforts pour maîtriser l'inflation et assurer le bon fonctionnement de notre économie, la hausse des prix à la consommation s'est ralentie pour s'établir à 2,6 %. Cette année, les tensions inflationnistes resteront fortes, parce que les prix des produits agricoles, des services et des facteurs de production tels que la terre et la main-d'œuvre risquent de repartir à la hausse et que les principaux pays développés ne cessent d'intensifier leur politique monétaire expansionniste, ce qui entraîne un risque d'inflation importée non négligeable. En outre, il faut laisser une certaine marge à la tarification rationnelle des énergies et des autres ressources naturelles. À tout cela s'ajoute l'effet de report de la hausse des prix de l'an dernier, qui devrait être d'environ un point de pourcentage. Compte tenu de ces facteurs, nous proposons donc de maintenir la hausse des prix à la consommation à environ 3,5 %. Pour que le niveau général des prix reste stable, il faudra assurer l'offre effective des produits d'importance majeure, activer la circulation des marchandises, réduire les coûts de logistique et renforcer le contrôle des prix sur le marché.

Pour atteindre tous ces objectifs, nous poursuivrons notre politique budgétaire de relance et notre politique monétaire prudente, et maintiendrons la continuité et la stabilité de ces politiques tout en les rendant plus pertinentes, plus souples et plus anticipatrices.

Continuer à appliquer une politique budgétaire de relance. Il faut veiller à lui faire mieux jouer son rôle dans le maintien de la stabilité, le réajustement des structures, la promotion des réformes et l'amélioration du bien-être. Premièrement, il faut accroître adéquatement le déficit budgétaire et la dette publique. Cette année, nous prévoyons un déficit budgétaire global de 1 200 milliards de yuans – montant incluant le déficit des finances centrales de 850 milliards de yuans, auquel s'ajoutent 350 milliards de yuans d'emprunts publics émis par l'autorité centrale pour le compte des instances locales –, soit une hausse de 400 milliards de yuans par rapport à l'année précédente. Cette décision a été prise en tenant compte de l'effet à retardement de la réduction structurelle des impôts. Si les recettes budgétaires ne peuvent s'accroître très rapidement cette année, les dépenses rigides, elles, vont augmenter. Il s'agit surtout des dépenses destinées à améliorer les conditions de vie de la population et à assurer un soutien égal à la croissance et à la restructuration économiques. Pour cela il est nécessaire d'émettre davantage d'emprunts publics et d'augmenter le déficit. Notons que, même après cette augmentation, le taux de notre dette publique restant plutôt bas, le taux du déficit ne s'élèvera qu'à deux pour cent environ : globalement nous sommes donc en sûreté. Deuxièmement, il faut perfectionner la politique de réduction structurelle des impôts en l'associant à la réforme du régime fiscal. Il conviendra, en premier lieu, d'accélérer les essais pour la transformation de l'impôt sur le chiffre d'affaires en TVA, d'en perfectionner les moyens d'application et d'étendre cette expérience sur une plus grande échelle et dans un plus grand nombre de secteurs. Troisièmement, il convient d'optimiser la structure des dépenses budgétaires. Nous continuerons à privilégier les secteurs dont dépend le bien-être de la population, qui sont aussi les maillons faibles de l'économie, à savoir l'éducation, la santé publique et la protection sociale. Par ailleurs, il faudra limiter strictement les frais administratifs et d'autres dépenses publiques courantes en appliquant les principes de diligence et d'économie dans tout notre travail. Concrètement, les principaux investissements publics iront au projet de logement social, à la construction d'infrastructures dans le domaine de l'agriculture, des travaux hydrauliques et des réseaux urbains souterrains, aux secteurs sociaux et à d'autres projets visant à augmenter le bien-être de la population. Nous soutiendrons aussi les projets d'économie d'énergie, de réduction des émissions polluantes, de protection de l'environnement et de reconstitution des écosystèmes. Quatrièmement, nous devons continuer nos efforts pour bien gérer la dette des gouvernements locaux. Nous devons régler convenablement les problèmes de remboursement des dettes et de financement de suivi des projets de construction en cours, et promouvoir avec énergie l'établissement d'un système de gestion de la dette des gouvernements locaux pour limiter leur dette de façon rationnelle.

Poursuivre une politique monétaire prudente. Nous avons à maintenir l'équilibre entre le développement économique, la stabilité des prix et la prévention des risques financiers. Premièrement, il faut parfaire le cadre de notre politique macroéconomique de prudence et bien faire jouer à la politique monétaire son rôle de régulation anticyclique. À cette fin, il faudra ralentir l'augmentation de la masse monétaire M2 à environ 13 % et, grâce à un recours général aux divers instruments de la politique monétaire, réguler la liquidité du marché, maintenir l'accroissement rationnel des liquidités et du crédit et élargir comme il convient l'ampleur des financements privés. Il faudra aussi, en perfectionnant les mécanismes de transmission de la politique monétaire, renforcer la coordination entre cette dernière et le contrôle financier, et améliorer continuellement les normes de supervision et la manière de les employer. Deuxièmement, il faut optimiser la répartition des ressources financières. Nous encouragerons les institutions financières à contribuer davantage à la restructuration économique, surtout en soutenant le sannong, les petites et microentreprises, les industries émergentes d'importance stratégique, et les projets clés d'État en cours, ainsi que ceux dont le financement s'étale sur plusieurs exercices budgétaires. Il faudra diversifier les moyens de financement de l'économie réelle et en diminuer les coûts afin de réaliser un développement sain et régulier du marché financier. Troisièmement, on doit bien maîtriser les risques financiers systémiques et régionaux pour ne pas dépasser le seuil critique. En vue d'améliorer la durabilité du soutien financier au développement économique, il faudra inciter les institutions financières à pratiquer une gestion prudente, et à mieux contrôler les risques partiels et régionaux, ainsi que les risques liés à leurs affaires hors bilan.

   Précédent   1   2   3   4   5   6   7   8   9   10   Suivant  


Source: french.china.org.cn

Réagir à cet article

Votre commentaire
Pseudonyme
Anonyme
Les dernières réactions (0)

Les articles les plus lus