— Optimiser la structure économique. Les bases du développement agricole seront consolidées ; les industries montantes d'importance stratégique et le secteur des services se développeront à un rythme accéléré ; les parts des valeurs ajoutées réalisées par les secteurs primaire, secondaire et tertiaire dans le PIB atteindront respectivement 10,1%, 46,6% et 43,3% ; les dépenses consacrées au développement de la recherche et de l'expérimentation représenteront plus de 1,75% du PIB ; la construction de projets à double emploi sera freinée, et la fusion et la réorganisation d'entreprises ainsi que l'élimination de capacités de production obsolètes seront encouragées et devront aboutir à des succès substantiels ; la réduction de la consommation d'énergie par unité du PIB devra atteindre les normes fixées par le XIe Plan quinquennal ; la masse des émissions des polluants principaux continuera à baisser ; le taux d'urbanisation atteindra 47%, et le développement interrégional évoluera vers un meilleur équilibre. L'accélération de la transformation du mode de développement est indispensable à l'application du concept de développement scientifique, à la poursuite du développement régulier et relativement rapide de notre économie, et aussi à la promotion de l'harmonie et de la stabilité sociales. En proposant ces objectifs combinés, nous voulons, tout en recommandant aux différents secteurs de consolider les bases du rétablissement et de la reprise de l'économie, les inciter à faire pleinement jouer aussi bien le rôle du macrocontrôle gouvernemental que celui de la régulation par le marché, à concentrer leurs efforts sur l'optimisation de la structure économique, sur l'accélération de l'émergence d'industries nouvelles d'importance stratégique, sur l'élimination, selon la loi, des capacités de production obsolètes, sur la promotion de la reconversion et de la mise à niveau de nos entreprises, et sur les économies d'énergie, la réduction des émissions de matières polluantes et la protection de l'environnement. Nous nous efforcerons en même temps de coordonner les développements urbain et rural, d'équilibrer le développement interrégional, d'accélérer l'urbanisation, de former de nouveaux points et pôles de croissance et de ménager de l'espace nouveau destiné à stimuler la demande intérieure, surtout la demande de consommation. C'est ainsi seulement que nous arriverons à mieux répondre aux attentes nouvelles et aux besoins nouveaux de la population, à atténuer le goulot d'étranglement que représentent les ressources et l'environnement pour notre économie et à améliorer la qualité et l'efficacité de son développement, de manière à prendre de l'avance et à gagner l'initiative dans la compétition internationale complexe et acharnée.
— Assurer et améliorer les conditions de vie de la population. Plus de neuf millions d'emplois seront créés dans les agglomérations et le taux de chômage enregistré sera maintenu à un niveau inférieur à 4,6%. Le revenu des populations urbaine et rurale connaîtra une augmentation régulière et le revenu net moyen par habitant rural s'accroîtra de plus de 6%. Les différents systèmes de protection sociale continueront à s'améliorer ; la construction de logements sociaux et la réhabilitation de quartiers vétustes seront accélérées. Le taux de croissance démographique sera limité à moins de 7‰. Bien que la situation de l'emploi demeure préoccupante à l'heure actuelle comme pour une certaine période à venir, davantage d'emplois seront créés grâce à la consolidation des bases de la reprise économique, à l'application plus poussée de la politique de relance de l'emploi et au renforcement des services et des stages de formation pour l'emploi. Par suite du changement de l'environnement économique tant intérieur qu'extérieur, une partie des entreprises ne se sont pas encore tirées définitivement d'embarras dans leurs activités de production et d'exploitation, ce qui a affecté la stabilité des postes d'emploi des travailleurs migrants. De plus, les prix bas des produits agricoles et le rendement peu élevé de la production agricole dans l'ensemble ont aussi limité l'augmentation du revenu des paysans en argent liquide. Cependant, au fur et à mesure du réajustement du schéma de répartition du revenu national et grâce à l'amélioration de la politique visant à augmenter le revenu des habitants, à une meilleure coordination des développements urbain et rural, à la multiplication de canaux d'accès à l'emploi pour la main-d'œuvre rurale et à l'accroissement continu des sources de revenu au sein des régions rurales, les revenus de la population rurale devraient connaître une augmentation régulière.
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