5) Approfondir fermement la réforme et élargir l'ouverture tout en perfectionnant les mécanismes institutionnels en faveur du développement scientifique. (1) Il faudra procéder avec prudence à la réforme des prix. On appliquera effectivement les politiques relatives à la réforme du prix des carburants et de leur taxation et procédera à l'amélioration des mesures connexes, de manière à mettre en place un système du prix des carburants et des taxes associées favorisant le développement scientifique. Pour mener en profondeur la réforme du prix de l'électricité, il faudra perfectionner le mécanisme de formation des prix de l'électricité aux stades respectifs du raccordement au réseau, des transports, de la distribution et de la vente aux usagers. Les prix du charbon, de l'électricité et du gaz naturel devront être rationalisés en temps opportun. La réforme du prix de l'eau devra être poursuivie et pour ce faire, on continuera à pratiquer la tarification majorée en cas de dépassement des quotas pour les usages autres que domestiques et on élèvera graduellement le prix de l'eau provenant des installations hydrauliques qui est utilisée dans les secteurs non agricoles. (2) Il faudra réformer en profondeur le régime d'investissement. Dans ce sens, on veillera à parachever le système de gestion des investissements publics et à accélérer la pratique de la gestion déléguée. Un mécanisme de post-évaluation des projets d'investissement, d'annonce officielle des projets importants et de responsabilisation sera mis en place. Les procédures d'examen et de ratification de nouveaux projets continueront d'être améliorées. On perfectionnera les règlements sur l'agrément et l'enregistrement des projets, en réduisant le champ de l'obligation d'agrément, en délimitant de manière rationnelle les compétences et en réglementant rigoureusement tout le processus. (3) On intensifiera la réforme budgétaire et fiscale. Dans cette optique, les Règlements provisoires amendés relatifs à la TVA et aux taxes sur le chiffre d'affaires et à la consommation seront appliqués de manière effective et la réforme qui consiste à transformer la TVA perçue au stade de la production en TVA perçue au stade de la consommation sera étendue à tous les secteurs et domaines. On accélérera la réforme de la redevance pour l'utilisation des ressources naturelles et on uniformisera la tarification des droits destinés au développement urbain et à l'éducation perçus sur les entreprises à capitaux chinois et étrangers comme sur les personnes physiques. La réforme du régime budgétaire et celle consistant à permettre aux provinces de gérer les finances des districts relevant de leur juridiction seront poursuivies de manière intensive. (4) On continuera à procéder à la réforme de notre système financier. La transformation de la Banque Agricole de Chine en banque par actions sera accélérée, le développement d'organisations financières de type nouveau dans les régions rurales sera activé et la réforme des banques à rôle spécifique devra être poursuivie. Il faudra développer le marché des capitaux à de multiples niveaux et mettre en place un marché boursier des jeunes pousses. On continuera à perfectionner le marché et l'environnement des investissements en faveur de la création d'entreprises, des investissements sous forme de droits d'apport et des financements au moyen d'obligations. On continuera à améliorer les mécanismes d'émission des obligations selon la demande du marché et le système d'autocontrôle pour les émetteurs d'obligations. (5) On activera la restructuration du système médical et sanitaire, en accélérant la mise en place d'un régime de couverture médicale de base, en mettant sur pied un système de garantie des médicaments de base et en parachevant les réseaux de services médicaux et sanitaires à la base. On veillera aussi à améliorer le système de subventions en faveur des établissements sanitaires publics et à lancer à titre d'essai la réforme des hôpitaux publics, de manière à rendre les services médicaux publics de base accessibles à tous sans distinction. Parallèlement, il faudra élaborer sans tarder un plan de réforme à moyen et long terme destiné à coordonner les activités de réforme globale connexe menées sous forme d'expériences pilotes au niveau national et provincial. Nous continuerons à réformer les entreprises publiques, les secteurs en situation de monopole et le système de gestion administrative. Nous aiderons les économies non publiques à s'adapter à l'évolution du marché et à lever les obstacles dressés sur la voie de leur développement actuel.
Il faudra chercher par tous les moyens à assurer le développement régulier de l'économie tournée vers l'extérieur. (1) Nous devrons suivre une voie de développement basé sur la qualité des produits et sur une économie intensive et diversifiée et nous efforcer d'assurer une croissance régulière de notre import-export. Pour ce faire, il faudra parachever en temps opportun les mesures politiques visant à atténuer les difficultés auxquelles se trouvent confrontées nos entreprises orientées vers l'exportation. Tout en maintenant notre place sur les marchés d'exportation traditionnels, il faudra pénétrer activement les marchés émergents qui présentent de larges perspectives d'avenir et activer la création de zones de libre-échange avec les pays et régions intéressés. Il faudra procéder avec prudence à la reconversion et à la mise à niveau du commerce de sous-traitance en encourageant les entreprises concernées à étendre leur champ d'activités et à se délocaliser vers le Centre et l'Ouest. De grands efforts seront déployés pour favoriser le développement du commerce des services, et des mesures politiques en faveur du développement des services à l'échelle internationale pour répondre aux besoins de l'externalisation seront appliquées sans délai. Il faudra procéder activement à la résorption d'éventuelles frictions commerciales et économiques internationales. Nous élargirons l'importation d'équipements techniques de niveau avancé, de composants majeurs et pièces de rechange importantes, ainsi que de ressources énergétiques et de matières premières primordiales. Nous augmenterons les réserves des marchandises d'importance stratégique pour l'Etat et des articles nécessaires aux situations d'urgence. (2) Nous devrons renforcer l'efficacité et améliorer la qualité de l'utilisation des capitaux étrangers. Il faudra pour ce faire améliorer les conditions de l'investissement et rénover le mode d'utilisation des capitaux étrangers, de manière à les orienter vers les industries de haute technologie, l'industrie de fabrication de niveau avancé, ainsi que vers les industries d'économies d'énergie et de protection de l'environnement et les services modernes. Nous encouragerons le Centre et l'Ouest à accueillir les entreprises à capitaux étrangers délocalisées, en tirant le meilleur parti de leurs avantages en matière de coût de production et de ressources naturelles. Les investissements étrangers dans les industries grandes consommatrices d'énergie et fortement polluantes seront rigoureusement limités. Il faudra parachever la gestion des crédits en provenance de l'étranger. Pour l'année 2009, le volume d'emprunts de source étrangère a été établi à 25,8 milliards de dollars des Etats-Unis, celui des investissements étrangers directs est estimé, quant à lui, à 92,4 milliards de dollars des Etats-Unis. (3) Nous renforcerons la planification et la politique orientée pour nos investissements à l'étranger, de manière à faire progresser de façon active mais prudente l'investissement de nos entreprises à l'étranger et leur coopération avec l'étranger. Nous perfectionnerons les mécanismes d'investissement et de coopération avec des pays ciblés et renforcerons les coopérations internationales mutuellement bénéfiques sur le plan de l'énergie et des ressources. Des mesures efficaces seront prises pour prévenir et résorber les risques de nos capitaux à l'étranger. En prenant en considération l'ensemble des facteurs, dont les conditions favorables à un élargissement de nos investissements à l'étranger, les effets négatifs de la crise financière internationale sur l'investissement direct et les difficultés de plus en plus nombreuses auxquelles sont confrontées nos entreprises dans leur exploitation, nous avons prévu une augmentation de 13,2% pour nos investissements directs à l'étranger en 2009.