Renforcer les mesures financières et fiscales destinées à soutenir l'économie d'énergie et à réduire les émissions de matières polluantes. Les finances centrales ont affecté une somme de 23,5 milliards de yuans et les instances locales ont augmenté aussi leur investissements pour soutenir les dix ouvrages prioritaires conformes aux normes requises en matière d'économie d'énergie, la construction des réseaux de canalisations destinés à compléter les installations de traitement des eaux usées dans les agglomérations urbaines des régions du Centre et de l'Ouest, la dépollution des “trois fleuves” (le Huaihe, le Haihe et le Liaohe), des “trois lacs” (le Taihu, le Chaohu et le Dianchi) ainsi que celle du bassin du Songhuajiang, et l'élimination de capacités de production excédentaires. On a mis au point des politiques visant à imposer aux administrations publiques d'acheter des produits à faible consommation d'énergie et, à cet effet, le nombre de produits à label “vert” qui sont prioritaires dans les achats publics est passé de 856 à 2 823. On a appliqué des politiques fiscales de faveur en vue d'encourager l'exploitation et l'utilisation du méthane des mines de houille et l'irrigation à faible consommation d'eau. On a réajusté les critères de redevance pour utilisation des ressources concernant certains produits minéraux, de manière à promouvoir une exploitation et une utilisation plus rationnelles des ressources naturelles. En outre, la protection de l'environnement et l'économie d'énergie ont été inscrites au registre d'application des faveurs fiscales dans la nouvelle Loi sur l'impôt sur le revenu des entreprises. Par ailleurs, on a poursuivi régulièrement la réforme du système d'usage payant des ressources minières et on a appliqué intégralement des politiques en faveur du développement des énergies renouvelables et des nouvelles sources d'énergie. Enfin, on a innové dans les mécanismes de travail pour faire face aux changements climatiques.

Accorder un soutien énergique au développement scientifique et technologique ainsi qu'à l'innovation. On a accru les allocations au fonds d'Etat pour les sciences naturelles et au programme national de soutien au développement scientifique et technologique. On a renforcé les aides aux instituts de recherches d'intérêt public et aux projets de recherches d'intérêt public entrepris dans de différents secteurs. On a également poussé la mise en place d'un système de technologies modernes concernant l'agriculture, l'établissement d'un ensemble d'infrastructures favorables au développement scientifique et technique, ainsi que la mise en service de laboratoires d'Etat et de laboratoires d'Etat spécifiques dits prioritaires. En même temps, on a accentué la réforme du système de gestion au sein des instituts de recherche. En plus de l'encouragement accordé aux petites et moyennes entreprises techniques pour leurs innovations, on a mené des expériences pilotes de placements à risques pour la création d'entreprises. Par ailleurs, on a élaboré et fait appliquer des politiques fiscales en faveur du progrès scientifique et technologique. Il s'agit essentiellement de la mise en place de technopôles universitaires d'Etat et de la création de pépinières d'entreprises hi-tech.