VIII) Appliquer une stratégie d’ouverture encore plus active afin d’élever le niveau de l’économie ouverte. (1) Il faudra assurer un développement régulier du commerce extérieur. On renforcera la mise en œuvre des mesures politiques relatives à la détaxation, au crédit et à l’assurance-crédit appliqués à l’exportation, tout en stabilisant la croissance de celle-ci et optimisant sa structure. On continuera à limiter strictement l’exportation des produits dont la production est énergivore et hautement polluante. On élargira les importations, et pour cela, on va perfectionner les mesures politiques concernant la bonification d’intérêt, le crédit et les droits de douane, et accroître les importations des ressources naturelles importantes, des techniques et équipements avancés, des pièces et composants clés, ainsi que des produits agricoles fort demandés. On développera énergiquement le commerce des services et les prestations de services externalisés. On continuera à approfondir la coopération et les échanges internationaux, à faire avancer les négociations sur les zones de libre-échange et à régler judicieusement les frictions commerciales. (2) Faire un meilleur usage des capitaux étrangers. Il faudra élargir sans cesse la coopération économique et technique avec les pays étrangers. On incitera les investisseurs étrangers à transférer leurs capitaux vers les industries mécaniques haut de gamme, les hautes et nouvelles technologies, les services modernes, les nouvelles énergies et les domaines des économies d’énergie et de la protection de l’environnement, ainsi que vers les régions du Centre, de l’Ouest et du Nord-Est. On approfondira l’ouverture des régions côtières, élargira l’ouverture des zones intérieures et formulera les instructions sur le développement et l’ouverture des régions frontalières, en promouvant la construction des zones de coopération économique transfrontalière et en soutenant l’établissement de liaisons directes de leurs infrastructures avec celles des pays voisins. On améliorera le système de gestion des projets accessibles aux investissements étrangers et renforcera le mécanisme de contrôle sur la sécurité des fusions-acquisitions qui impliquent des investisseurs étrangers. Il faudra parfaire la gestion intégrale des emprunts extérieurs et veiller à une utilisation optimale des crédits étrangers. Selon nos prévisions, les investissements étrangers directs dans les secteurs non financiers en 2012 s’établiront à 120 milliards de dollars américains, soit un accroissement de 3,5 %. (3) Poursuivre plus activement la stratégie dite « sortir du pays ». Il faudra développer les projets de coopération et d’investissement bilatéraux importants et perfectionner les mécanismes de gestion des capitaux placés à l’étranger. Il faudra aussi innover les modes de développement des zones économiques et commerciales établies à l’étranger, et instaurer et améliorer le mécanisme d’évaluation des risques de nos investissements à l’étranger, ainsi que la méthodologie de traitement des situations de crise. L’assistance aux pays étrangers sera poursuivie. En 2012, nos investissements directs non financiers à l’étranger pourront atteindre 66 milliards de dollars américains, soit une augmentation de 10 %.
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