Cette année, il nous faudra en particulier veiller au bon déroulement de nos activités dans les huit domaines suivants :
I) Améliorer le niveau du contrôle macroéconomique et maintenir un développement économique régulier et relativement rapide
Pour préserver la continuité et la régularité de nos mesures politiques, il nous faudra poursuivre la politique budgétaire de relance et la politique monétaire de flexibilité, tout en continuant, en fonction de la conjoncture et des évènements, à améliorer la souplesse et le caractère ciblé de ces mesures politiques et à doser l'intensité, le rythme et les priorités de leur application. Pour arriver à cette fin, il faudra traiter correctement les rapports entre le maintien d'un développement économique régulier et relativement rapide d'une part, et le réajustement des structures économiques et le contrôle des anticipations inflationnistes de l'autre. Bref, nous devrons non seulement nous appliquer à préserver l'intensité nécessaire de nos mesures politiques et l'élan favorable tendant à la reprise de notre économie, mais aussi imprimer un progrès substantiel à la restructuration économique et à la transformation du mode de notre développement économique, restreindre les anticipations inflationnistes et stabiliser le niveau général des prix.
Poursuivre l'application de la politique budgétaire de relance. Pour ce faire, il importe de prendre les quatre mesures suivantes : primo, il faudra maintenir une ampleur adéquate du déficit budgétaire et des emprunts publics. Cette année, nous prévoyons un déficit budgétaire global de 1 050 milliards de yuans, somme qui comprend 850 milliards de yuans du déficit des finances centrales et 200 milliards de yuans d'emprunts publics que l'autorité centrale émettra pour le compte des instances locales et qui seront inscrits au budget de leurs finances. Si le déficit budgétaire a été établi à une telle hauteur, c'est que nous faisons face cette année à un écart considérable entre les recettes et les dépenses budgétaires : côté recettes, on s'attend à un accroissement inférieur à celui de l'année précédente parce qu'en plus de l'expiration ou de la réduction de mesures exceptionnelles en faveur de l'accroissement des recettes, nous devrons continuer à mettre en œuvre la politique de réductions fiscales structurelles. Côté dépenses, la poursuite de l'ensemble des mesures politiques destinées à faire face à la crise financière mondiale, la réalisation des projets de construction en cours, le renforcement de nos maillons faibles, la poursuite des réformes, l'amélioration des conditions de vie du peuple et la préservation de la stabilité nécessiteront tous une augmentation des investissements. Secundo, il faudra continuer à appliquer la politique de réductions fiscales structurelles, de manière à stimuler la demande intérieure et accélérer la restructuration de notre économie. Tertio, il faudra optimiser la structure des dépenses budgétaires en diminuant certaines d'entre elles au profit d'autres et en veillant à utiliser au mieux nos ressources. Concrètement, on devra continuer à orienter prioritairement les fonds en faveur du règlement des problèmes liés à la production agricole, aux régions rurales et aux paysans, de l'amélioration du niveau de vie de la population, du développement des secteurs sociaux, etc. Dans le même temps, il faudra aussi faire en sorte que nos ressources favorisent la protection de l'environnement, la réduction de la consommation énergétique, l'innovation et l'aide aux régions sous-développées. Il faudra contrôler de façon rigoureuse les dépenses ordinaires et réduire énergiquement les dépenses publiques. Quarto, il faudra renforcer effectivement la gestion de la dette publique de même que la force de contrainte interne et externe sur les organes chargés de cette gestion, de manière à prévenir et résorber efficacement les risques financiers latents. Parallèlement, dans le but de sévir contre les fraudes fiscales de toutes sortes et d'assurer l'engrangement de l'intégralité des recettes, il nous faudra renforcer en vertu de la loi la perception et la gestion des impôts et taxes tout en intensifiant le contrôle des recettes non fiscales.
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