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Rapport sur l'exécution du plan de 2006 pour le développement économique et le progrès social et sur le projet de plan 2007

 

5) Nous avons intensifié nos efforts dans l'économie d'énergie, la réduction de l'émission de polluants et la protection de l'environnement

Les efforts déployés pour économiser l'énergie et les ressources et pour développer l'économie de recyclage ont été visibles durant l'année dernière. Bien qu'on n'arrive toujours pas à réaliser l'objectif défini au début de 2006 à propos des économies d'énergie et des réductions d'émission de polluants, toute la société a pris conscience de ce problème et s'efforcera d'y apporter son entière contribution. Après sa publication, la décision de renforcer les efforts en vue d'économiser l'énergie a conduit les services gouvernementaux compétents et 30 provinces (régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale), le corps de production et de construction du Xinjiang rattaché à l'Armée populaire de Libération ainsi que des entreprises publiques relevant de l'autorité centrale à s'engager mutuellement, de façon écrite, à remplir leurs responsabilités respectives dans ce domaine. En plus de l'établissement d'un contrôle de responsabilités et d'évaluation concernant les économies d'énergie, un système d'annonce publique a été aussi appliqué sur la consommation d'énergie par unité de PIB et la consommation d'eau par unité de production industrielle. On a poursuivi la construction de 10 grands ouvrages clés répondant aux normes d'économie d'énergie et on a parrainé 111 projets de même catégorie en faisant appel aux emprunts publics. Grâce à des actions menées dans 1000 entreprises à haute consommation d'énergie, la gestion de l'économie d'énergie y a été renforcée. En même temps, a été réajustée la liste des achats des administrations publiques dans un sens qui privilégiera désormais les produits à faible consommation d'énergie et d'eau. Un plus grand nombre de produits ont été soumis aux normes obligatoires d'efficacité en matière d'utilisation de l'énergie. En ce qui concerne la demande de fourniture d'électricité, la gestion en a été renforcée, et les tarifs déjà différenciés que l'on appliquait dans certains secteurs à haute consommation de courant ont encore été majorés. Certaines villes ont même mis au point des mesures de prélèvement supplémentaire pour tout dépassement des quotas de consommation d'énergie. Grâce à des campagnes de sensibilisation, la société entière est devenue plus consciente de la nécessité de pratiquer des économies et de protéger l'environnement. Parallèlement, on a procédé aux premières expériences types en matière de l'économie de recyclage.

La protection de l'environnement et le respect des écosystèmes se sont poursuivis activement. Dans un contexte d'extension d'une production propre, on a publié un catalogue de procédés technologiques et un ensemble de critères d'évaluation relatifs à la production propre qui devront être appliqués dans des secteurs industriels prioritaires. De plus, on a assuré le traitement des eaux usées urbaines et industrielles dans les bassins du Huaihe, du Songhuajiang ainsi que d'autres fleuves. De ce fait, le taux de traitement des eaux usées urbaines et celui de traitement inoffensif des ordures ménagères ont atteint respectivement 56% et 54%, soit une hausse de 4% et de 2,3% par rapport à l'année précédente. En même temps, des groupes électrogènes d'une puissance totale de 104 millions de kW ont été équipés de dispositifs de désulfuration. L'augmentation de l'émission d'oxyde sulfureux et de DCO (demande chimique en oxygène) s'est réduite respectivement de 11,3% et de 4,4%. Quant à la terre, on a reboisé 267 000 hectares de terres cultivées, tandis que 10 millions d'hectares de steppes ont été mises en jachère.

La réforme s'est poursuivie en profondeur dans certains secteurs prioritaires et constituant des maillons clés. Une réforme rurale intégrale a été amorcée à titre d'essai à Beijing, en Mongolie intérieure et dans 6 autres provinces ainsi que dans quelques municipalités et districts. Le système de Conseil d'administration a été introduit ou amélioré dans 19 sociétés nationales à capitaux d'Etat. Un total de 74 entreprises gérées par l'autorité centrale du groupe II a presque terminé la séparation des fonctions qui doivent revenir aux établissements de services sociaux. La réforme du système de gestion des secteurs sous monopole a été menée de manière active et une séparation préliminaire des fonctions administratives et du système de gestion d'entreprises de la Poste est terminée. La Banque de Chine et la Banque Industrielle et Commerciale de Chine ont été cotées en bourse. Pour les institutions financières rurales, l'accès au marché a été assoupli. La qualité des actifs et le taux de solvabilité des banques continuent à s'améliorer. La réforme de la structure d'actions concernant les sociétés cotées en bourse s'est presque terminée, de sorte que l'importance des financements directs s'est accrue. Le système de contrôle des devises étrangères et le mécanisme d'établissement du taux de change du RMB ont continué de s'améliorer. La réforme visant à classer les recettes et les dépenses des gouvernements s'est déroulée sans encombre, la réforme de la gestion du budget s'est approfondie, les dispositifs relatifs à la taxe à la consommation, à la taxe sur l'utilisation des ressources et à la taxe foncière des propriétés bâties ont été réajustés et complétés, l'abattement à la base de l'impôt sur le revenu personnel a été relevé. La réforme de la politique des investissements a progressé de façon satisfaisante ; des mesures destinées à gérer les projets d'investissements sous forme d'agrément et d'enregistrement ont été prises dans 30 provinces (régions autonomes et municipalités relevant directement de l'autorité centrale), de ce fait, plus de 80% des projets d'investissements d'entreprises ont bénéficié d'une gestion sous forme d'enregistrement ; les procédures administratives du gouvernement central pour les investissements ont été régularisées. La réforme des mécanismes de fixation des prix des produits à base de ressources naturelles et des prix des facteurs de production s'est déroulée elle aussi de façon satisfaisante,la réforme globale du prix de pétrole et des différents éléments qui y sont liés ainsi que l'option prise en ce qui concerne la nouvelle tarification de l'électricité ont été appliqués sans heurts, les frais de fourniture en eau ont été perçus dans 30 provinces (régions autonomes et municipalités subordonnées directement à l'autorité centrale), une tarification de l'eau courante quotidienne a été pratiquée en fonction des volumes consommés dans 15 villes ; un dispositif assurant la transparence a été adopté en ce qui concerne les prix planchers (affichés à la vue du public) pour les différents types de terrains réquisitionnés à usage industriel. La réforme du système institutionnel de la santé publique et des médicaments a été lancée. Les petites et moyennes entreprises ont bénéficié d'un programme destiné à favoriser leur épanouissement, et l'environnement en faveur du développement de l'économie de propriété privée a continué de s'améliorer.

Grâce aux efforts consentis pour changer le mode de croissance du commerce extérieur, le volume d'import-export a atteint 1 760 milliards de USD, soit une augmentation de 23,8% par rapport à l'année précédente. La structure des importations et des exportations s'est trouvée optimisée : les exportations des produits électromécaniques et des produits de nouvelles et hautes technologies ont respectivement augmenté de 28,8% et de 29%, la part des exportations de produits créés en Chine auxquels s'attache une forte valeur ajoutée a progressé, alors qu'a été maîtrisée la tendance à la hausse de l'exportation des produits dont le processus de production se révèle gros consommateur d'énergie et fortement polluant. Le montant des investissements étrangers directs pour toute l'année s'est chiffré à 69,5 milliards de USD. Nos entreprises délocalisant certaines de leurs activités ont enregistré de nouveaux succès. Nos investissements directs (partie non financière) à l'étranger se sont élevés à 16,1 milliards de USD pour toute l'année, en progression de 31,6% par rapport à l'année précédente.

Le développement économique et social a enregistré des résultats encourageants, cependant les difficultés et les défis auxquels il est perpétuellement confronté n'en demeurent pas moins nombreux pour autant. En allant au fond des choses, nous sommes conscients que nous ne sommes pas encore près de résoudre définitivement les problèmes dus à une structure économique peu rationnelle, à un mode de croissance extensif et à des défaillances de certains systèmes et mécanismes institutionnels. Au vu de la situation actuelle, bien que notre économie se développe dans le sens escompté du contrôle macroéconomique, elle semble dépourvue d'assises stables, avec une croissance réalisée à un prix trop élevé, ce qui a malgré tout laissé subsister de nombreux facteurs d'incertitude et de dysharmonie. Parmi les problèmes les plus préoccupants citons les suivants : (1) Les infrastructures agricoles encore précaires sont loin de connaître une totale amélioration et les cultivateurs ne sont toujours pas en mesure d'augmenter leurs revenus de façon régulière. Dans les campagnes, la capacité de lutte contre les calamités naturelles demeure faible et le niveau scientifique et technique se révèle plutôt bas. La rentabilité de la production céréalière reste faible, les subventions versées aux cultivateurs céréaliers censées augmenter leurs revenus ne semblent pas produire les effets escomptés. Quant aux paysans quittant leur terre pour aller travailler ailleurs, ils sont encore confrontés à d'innombrables difficultés et obstacles de nature institutionnelle qui empêchent leurs revenus d'augmenter. Ces obstacles devraient être balayés. (2) Les investissements pourraient rebondir et troubler notre économie, or ils augmentent toujours dans de fortes proportions, entraînant une augmentation trop forte des travaux de construction. On constate là que les problèmes institutionnels susceptibles d'accroître rapidement les investissements n'ont pas trouvé de solution radicale, et que l'ardeur à investir reste très forte dans certaines régions et certains secteurs. Dans le secteur bancaire, une trop grande fluidité perdure de sorte qu'il est tout à fait en mesure de multiplier les prêts et qu'il est fort enclin à prêter. Les excédents du commerce extérieur poursuivent leur progression. (3) L'économie d'énergie et la réduction des rejets restent une tâche très ardue et les contradictions s'aggravent entre l'exploitation des ressources et le respect de l'environnement. Les raisons principales pour lesquelles nous ne sommes pas parvenus à atteindre nos objectifs fixés au début de 2006 pour l'économie d'énergie et la réduction des rejets sont les suivantes : la restructuration industrielle s'est effectuée avec trop de lenteur. Le secteur des services a toujours représenté une part peu importante, tandis que les industries lourdes, notamment celles qui consomment beaucoup d'énergie et polluent excessivement ont continué à se développer à un rythme rapide. Un grand nombre de moyens de production totalement obsolètes qui devaient être éliminés n'ont pas été retirés du marché ; les lois et règlements ainsi que les normes et le système de gestion dans ce domaine se révèlent encore incomplets et inadaptés. Les mesures politiques en faveur de l'économie d'énergie et de la réduction des rejets n'ont pas été véritablement appliquées en matière d'impôt, de finances et de prix, et ces secteurs n'ont pas fait l'objet des investissements qu'ils exigeaient. De nombreuses entreprises sont totalement incapables d'entreprendre les refontes technologiques nécessaires. Il faudra encore du temps pour que les projets de ce genre soient terminés et entrent en fonctionnement. Faute d'application énergique des lois et réglementations et du fait que les contrevenants n'ont pas été poursuivis comme ils le méritaient, les délits et les irrégularités se répètent sans arrêt, malgré les sanctions. De ce fait, une sensibilisation urgente à l'importance de l'économie d'énergie et de la protection de l'environnement s'avère nécessaire dans certaines régions du pays. Dans nos activités, on constate une certaine tendance à mettre l'accent sur la croissance et à négliger la protection de l'environnement. En 2007, nous aurons encore fort à faire en ce qui concerne l'économie d'énergie et la réduction des rejets. Malgré une notable amélioration, l'approvisionnement difficile en charbon, en électricité et en carburant, et la tension dans les transports subsistent encore dans telle ou telle région, soit seulement pendant certaines périodes, soit en raison de nos déficiences structurelles. (4) Les problèmes sociaux demeurent encore préoccupants, la tâche est lourde qui vise à promouvoir l'harmonie sociale. Des problèmes sérieux surgissent en ce qui concerne l'emploi : l'excédent de l'ensemble de la main-d'œuvre est accompagnée d'un manque structurel de personnel, la difficulté de trouver un emploi s'accroît pour les diplômés d'universités, le réemploi devient de plus en plus difficile, notamment pour les tranches d'âge de 40 ans pour les femmes et de 50 ans pour les hommes et pour des “familles sans salarié”. La couverture de protection sociale est encore limitée. La population se plaint vivement de l'accès difficile à l'école et aux soins médicaux ainsi que des coûts excessifs dans ces domaines. Les problèmes liés à la sécurité alimentaire et pharmaceutique, à l'habitat, à la distribution des revenus, ainsi qu'à l'ordre social et à la sécurité du travail persistent. Aussi n'est-il pas rare que les intérêts des masses soient lésés lors d'opérations menées au cours de la transformation d'entreprises en actionnariat, de la démolition de logements anciens dans les villes, de l'expropriation et de la réquisition de terrains et de la protection de l'environnement. La lutte contre la pauvreté s'annonce ardue dans les anciennes régions de luttes révolutionnaires, dans les zones peuplées d'ethnies minoritaires et dans les régions frontalières et déshéritées. Nous devons prendre sans tarder les mesures énergiques qui s'imposent pour résoudre tous ces problèmes.

 

french.china.org.cn   2007-06-01
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