Troisièmement, on n'a pas encore trouvé de solution convenable à certains problèmes évidents concernant les intérêts essentiels de la population. La sécurité alimentaire et pharmaceutique, les soins médicaux, les frais d'éducation, le logement, la répartition des revenus, l'ordre public et la sécurité dans le travail sont autant de points qui laissent à désirer. Les injustices dans les domaines de l'expropriation et de la réquisition de terres, de la démolition des vieilles maisons, de la transformation du mode d'exploitation des entreprises et de l'aménagement de l'environnement tardent à faire l'objet d'un règlement définitif. La vie est difficile pour bien des ménages à faibles revenus.
Quatrièmement, il existe des problèmes sur le plan de l'auto-développement des administrations. Celles-ci tardent à transformer leurs fonctions et leurs attributions ne sont toujours pas totalement séparées de celles des entreprises. Certains services aux attributions imprécises travaillent avec une trop faible efficacité. Les dépenses ordinaires pour l'exercice des fonctions publiques ne sont pas normalisées, ce qui donne lieu à un gaspillage scandaleux et entraîne un coût élevé. Dans certaines régions et départements et parmi un petit nombre d'employés, la bureaucratie et le formalisme demeurent enracinés si bien qu'on en arrive à se couper des masses, à faillir à ses devoirs, parfois à abuser de ses pouvoirs pour accepter des pots-de-vin. Tous ces problèmes sont liés à des défauts institutionnels et à une insuffisance de contrôle.
Dans un esprit de responsabilité envers l'Etat et le peuple, nous veillerons à résoudre ces problèmes en adoptant des mesures plus énergiques, de manière à ne pas décevoir l'attente de notre population.
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