Le premier lot de dix locomotives électriques importées de France a été déchargé au port Xingang, à Tianjin, lundi. La Chine va importer 300 locomotives françaises d'une valeur totale de plus de 540 millions de dollars pour améliorer son système ferroviaire. Photo de Kang Xiaomin, China Daily.
La Chine dépendait autrefois du savoir-faire étranger pour l'ingénierie ferroviaire. Ne serait-ce qu'il y a dix ans, c'était le savoir-faire européen qui permettait la construction de lignes à grande vitesse.
Lorsque la Chine a décidé en 2004 de construire sa première ligne ferroviaire à grande vitesse, elle a importé des produits de fabricants étrangers comme le conglomérat allemand Siemens, la société japonaise Kawasaki et la firme française Alstom.
Les ingénieurs chinois ont ensuite reconçu les composants internes et ont construit des trains pouvant atteindre une vitesse de 380 km/h.
Aujourd'hui, le Royaume-Uni se tourne vers la Chine pour construire ses lignes intérieures, un projet qui contribue à l'ambition du TGV chinois. En effet, le monde a effectué un cycle complet, étant donné que ce sont les Britanniques qui ont introduit ces technologies à la Chine en proie à de graves troubles à la fin du XIXe siècle, pendant la dynastie des Qing.
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