Le TGV pourrait devenir la nouvelle carte de visite du « Fabriqué en Chine »

Par : Vivienne |  Mots clés : TGV chinois,made in China
French.china.org.cn | Mis à jour le 15-01-2015

Le TGV pourrait devenir la nouvelle carte de visite du « Fabriqué en Chine »

Avec sa grande échelle, ses technologies complètes, son faible coût, la rapidité de sa construction et ses autres points forts, le TGV chinois devient la nouvelle carte de visite de la « Vitesse chinoise » et du « Fabriqué en Chine ».

Ces dernières années, le TGV chinois a connu de nombreux succès. En adaptant et en innovant à partir des technologies importées selon la situation nationale, en établissant sa propre propriété intellectuelle dans le secteur, avec un système de haut niveau à l'échelle mondiale qui a permis de relier en quelques années seulement les quatre coins de la Chine, le TGV est devenu un artefact incontestable de l'urbanisation et des avancées économiques du pays. Par rapport à ses concurrents d'autres pays, le TGV chinois n'est pas seulement déployé à une plus grande échelle, il dispose également d'un système complet de technologies, de coûts faibles, d'une construction rapide et d'autres points forts qui impressionnent le monde entier.

Compte tenu des performances exceptionnelles du TGV chinois, les dirigeants font régulièrement sa promotion lors de leurs visites à l'étranger. En Turquie, la ligne de TGV Ankara-Istanbul a été inaugurée en 2014. Les travaux sont en cours au Venezuela pour la première ligne à grande vitesse d'Amérique, et plus d'une dizaine de pays ont signé des accords ou des lettres d'intention avec la Chine, non seulement en Asie, en Afrique et en Amérique latine, mais aussi aux États-Unis, en Grande-Bretagne et dans d'autres pays européens, dans les domaines de l'équipement, du transfert de technologies et des services. La Chine et la Thaïlande ont établi bilatéralement un institut de recherche sur les chemins de fer à grande vitesse, des centres de recherche et développement sont en projet en Afrique, et le groupe américain General Electric souhaite coopérer avec la Chine pour promouvoir conjointement la technologie ferroviaire à grande vitesse aux États-Unis. L'internationalisation du TGV chinois est donc bien partie.

Pour s'adapter à la mondialisation et à la tendance d'intégration économique régionale, la Chine a présenté sa vision stratégique de reconstruction de la ceinture économique de la Route de la soie et de la Route de la soie maritime du 21e siècle. Pour cela, l'interconnectivité est cruciale. Dans de nombreux pays traversés par le programme « Une ceinture, une route », la faiblesse des infrastructures limite le développement économique et social, la demande de mise à niveau du réseau ferroviaire est grande, ainsi que le désir d'accélérer le développement économique. Dans le monde actuel, la vitesse ferroviaire est devenue une chose normale. La technologie chinoise est fiable, grandement adaptable et rentable, des arguments de choix pour de nombreux pays qui veulent participer à l'interconnectivité de l'initiative « Une ceinture, une route ».

Comme le dit un proverbe chinois, « Pour devenir riche, il faut d'abord réparer les routes ». Les infrastructures intégrées faciliteront le flux des personnes, des biens, de l'information, elles stimuleront et élargiront les marchés, apporteront de grands changements à la société, et conduiront au développement économique et à la prospérité. L'ancienne Route de la soie fréquentée par des marchands avec leurs chevaux et leurs chameaux a entraîné la prospérité et un large éventail d'échanges culturels entre l'Orient et l'Occident. Les lignes à grande vitesse d'aujourd'hui apporteront des changements bien plus importants. En promouvant l'internationalisation de son secteur ferroviaire à grande vitesse, la Chine a aidé certains pays enclavés à accélérer leur développement grâce à des artères d'interconnexion, ce qui permettra d'atteindre un niveau plus élevé d'intégration économique régionale et formera une situation mutuellement bénéfique.

La Chine est prête à fournir plus de produits publics d'interconnexion à ses voisins asiatiques et à encourager leur développement grâce aux trains chinois. Pour la construction de réseaux interconnectés, la Chine ne fournit pas seulement des technologies ferroviaires de pointe, elle a proposé la mise en place d'une Banque asiatique d'investissement pour les infrastructures, un Fonds pour la Route de la soie et d'autres institutions financières fournissant des services de financement. Un plan a été établi, les instruments sont prêts, il ne reste qu'à prendre la route. Dans le futur, la Chine est appelée à jouer un rôle actif dans l'interopérabilité ferroviaire à grande vitesse, et à stimuler la croissance économique de la région.

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