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Wang Yi: La Chine veut aider l'Afrique à construire son réseau de TGV

French.china.org.cn | Mis à jour le 12. 01. 2015 | Mots clés : Wang Yi, TGV, Amina Mohamed, Nkosazana Dlamini Zuma

 Le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi et  son homologue kenyanne Amina Mohamed

Comme le veut la tradition, le ministre chinois des Affaires étrangères Wang Yi a entamé une série de visites en Afrique à l'occasion de la nouvelle année. Au Kenya, première étape de sa tournée, il a rappelé à l'issue d'un entretien avec son homologue kenyanne Amina Mohamed que la Chine voulait aider les pays africains à réaliser leur rêve de disposer d'un réseau de TGV.

Wang Yi a évoqué la coopération gagnant-gagnant et l'entraide pour expliquer pourquoi la Chine voyait d'un bon oeil le développement des réseaux de communication ferroviaires, routiers et aériens en Afrique.

En ce qui concerne le Kenya, Wang Yi a indiqué qu'à l'heure actuelle, le plus urgent était de développer des infrastructures publiques, un domaine dans lequel la Chine peut offrir son aide, et que la ligne Mombasa-Nairobi serait le début d'un grand réseau reliant six pays de l'Afrique de l'Est, à savoir le Kenya, la Tanzanie, l'Ouganda, le Rwanda, le Burundi et le Soudan du Sud.

Lors de la visite du Premier ministre Li Keqiang au siège de l'Union africaine en 2014, la présidente de l'organisation, Mme Nkosazana Dlamini Zuma, lui avait fait part du rêve de voir les capitales des pays africains reliées par un réseau de TGV. Amie des peuples africains, la Chine veut donc les aider à faire de ce rêve une réalité.

En mai 2014, la Chine et le Kenya ont également signé un accord sur la construction d'une ligne de chemin de fer entre Mombasa et Nairobi, et Li Keqiang a annoncé la création en Afrique d'un centre de recherche et de développement pour les trains à grande vitesse. La ligne Mombasa-Nairobi sera la première ligne ferroviaire construite au Kenya depuis un siècle. Longue de 480 km, elle devrait présenter une capacité de transport de 25 millions de tonnes. Le projet nécessiterait par ailleurs un investissement de plus de 3,8 milliards de dollars.

En réalité, la Chine a beaucoup fait pour renforcer son positionnement sur le marché international du TGV. En 2014, les entreprises chinoises du secteur ont terminé leur mission sur le deuxième tronçon de la ligne de TGV entre les villes turques d'Ankara et d'Istanbul. Il s'agit du premier projet forfaitaire réalisé par des entreprises chinoises à l'étranger dans le secteur du TGV. Par ailleurs, des entreprises chinoises sont actuellement en train de construire une ligne de TGV entre La Mecque et Médine.

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Source: french.china.org.cn

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