Développer le commerce extérieur. Promouvoir l'expansion économique et créer davantage d'emplois grâce à l'accroissement du commerce extérieur est un principe que nous devons appliquer constamment et pendant une longue période encore. Pour ce faire, il faut optimiser la structure des importations et des exportations et améliorer le mode de croissance des échanges. De grands efforts seront déployés pour atténuer les contradictions issues d'un excédent commercial trop élevé. Nous devons soutenir l'exportation des produits bénéficiant de marques nationales et à grande valeur ajoutée, et accroître aussi l'exportation des produits de services et des produits agricoles. Continueront à faire l'objet d'une restriction rigoureuse les exportations de produits dont la fabrication nécessite une forte consommation d'énergie, entraîne une forte pollution, ou exige une importante utilisation de ressources naturelles. Il faut promouvoir activement la conversion et la montée en gamme du commerce de sous-traitance. Nous devons accroître l'importation de ressources énergétiques, de matières premières et de matériaux divers, d'équipements de niveau technique avancé et de pièces de rechange indispensables. Il faut renforcer l'administration des ports, le contrôle sanitaire et la quarantaine.
Assurer une meilleure utilisation de capitaux étrangers. Dans l'introduction de capitaux étrangers, nous devons nous attacher à la fois à en élever le niveau et à en optimiser l'emploi, et un accent particulier doit être mis sur l'importation de technologies de pointe, d'expériences avancées de management et sur l'introduction d'un personnel de haut niveau. Nous devons inciter les multinationales à transférer en Chine leurs centres de fabrication et de R&D haut de gamme, et attirer de plus en plus de capitaux étrangers vers la Chine du Centre et de l'Ouest, vers les anciennes bases industrielles de la Chine du Nord-Est et vers les autres domaines dont le développement doit être favorisé par notre politique industrielle. On encouragera le secteur des services à accepter les tâches de services internationaux recommandées par la partie étrangère et à élever son niveau de développement. Nous devons renforcer l'orientation et la réglementation des fusions-acquisitions par les capitaux étrangers. Il faut optimiser l'environnement offert aux investisseurs, régulariser les opérations de réception de capitaux étrangers et redresser les tendances de certaines localités à appliquer aux investisseurs une politique préférentielle qui n'est ni légale ni conforme aux réglementations en vigueur. Il faut aussi dans ce domaine empêcher de diviser les objectifs en matière d'absorption de capitaux étrangers avant d'en imposer l'application d'échelon en échelon.
Orienter et réglementer les investissements et la coopération des entreprises avec l'étranger. Nous devons perfectionner les mesures politiques concernant les finances, la fiscalité, le crédit, les devises et les assurances, et soutenir la sortie du pays des entreprises performantes, loyales et compétitives, quel que soit leur système de propriété. Il faut renforcer l'orientation des entreprises et la coordination entre elles afin d'éviter des investissements sans discernement et une concurrence débridée sur le marché extérieur. Nous devons développer les travaux forfaitaires et la coopération en main-d'œuvre à l'étranger, mener à bien les zones économiques et commerciales implantées à l'étranger. Il faut donner une impulsion nouvelle aux négociations du cycle de Doha, prendre une part active à l'élaboration des règles du commerce multilatéral et faire progresser la construction des zones de libre-échange bilatéral et régional.
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