Avant et après le XVIIe Congrès du Parti, les organisations du Parti aux divers échelons ont renouvelé leur mandat. La mutation des dirigeants de l'assemblée populaire, du gouvernement, de la conférence consultative politique du peuple chinois ainsi que des départements relevant du Conseil des Affaires d'Etat a commencé. L'échelon supérieur, la société et les médias y prêtent une attention toute particulière. Cela contribue à faire progresser la réforme du système de nomination des cadres. Grâce à la mise en pratique de cette réforme, les diverses régions ont acquis, ces dernières années, une riche expérience qui peut être résumée en huit aspects :
Augmenter la proportion des élections par choix libre – l'autorité centrale montre l'exemple
Afin d'éviter que les cadres dirigeants soient « élus par peu d'électeurs parmi peu de candidats », le Parti communiste chinois a mis au point une méthode qui s'avère efficace. Elle consiste à « augmenter la proportion des élections par choix libre » et à faire en sorte que « l'autorité centrale montre l'exemple ». Ainsi, la proportion des élections par choix des membres du Comité central du Parti et de la Commission du contrôle de la discipline du Comité central a été supérieure à 8% lors du XVIIe Congrès du Parti : 8,3% pour les membres du Comité central du Parti et 8,7% pour les membres de la Commission du contrôle de la discipline du Comité central. Cette proportion n'était que d'environ 5% lors du XVIe Congrès du Parti. Les délégués du XVIIe Congrès du Parti ont ainsi bénéficié d'un droit de vote plus large. L'augmentation de la proportion des élections par choix libre est ainsi devenue la nouvelle tendance de sélection et de nomination des cadres.
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