R. : Le gouvernement chinois a pris des engagements sur les services aux médias au cours des Jeux Olympiques de Beijing, engagements qui sont représentés par les Dispositions sur les interviews en Chine par les journalistes étrangers durant les préparatifs et le déroulement des Jeux Olympiques de Beijing, signés par le premier ministre Wen Jiabao. Selon ce document, entre le 1er janvier 2007 et le 17 octobre 2008, les journalistes étrangers qui effectuent une interview dans une quelconque région de la Chine nécessitent seulement l'accord de l'établissement ou de l'individu interviewé ; ils n'ont plus besoin de déposer une demande auprès des départements des affaires étrangères, ni plus de l'accueil ou de l'accompagnement d'un service de l'intérieur de la Chine.

Bien que les dispositions susmentionnées portent le nom des Jeux Olympiques de Beijing, à juger de la pratique des pays qui ont organisé des Jeux Olympiques, le reportage sur les Jeux Olympiques est une notion au sens large ; les reportages ne se limitent pas seulement aux Jeux, ils comprennent aussi les domaines politique, économique, culturel, scientifique, technologique et éducatif. Le terme « les affaires concernées » des Dispositions agrandit en réalité le champ d'interview des journalistes étrangers en Chine.

Fournir un environnement d'interview facile et favorable aux journalistes est une obligation importante du gouvernement chinois pour organiser des Jeux Olympiques. La Chine se soumet volontairement à la pratique internationale en réajustant les mesures en vigueur selon ses promesses. Au cas où des dispositions ou des pratiques sont en conflit avec les coutumes des JO et les promesses chinoises, elle obéit aux demandes du Comité olympique international pour satisfaire les besoins des médias. Cependant, si au cours d'une interview se produit un incident soudain ou un accident dangereux grave, les départements concernés de la Chine prendront des mesures, mais celles-ci ne sont pas dirigées contre les journalistes étrangers, mais sont des mesures de contrôle provisoires nécessaires pour maintenir l'ordre du lieu. C'est aussi la pratique courante des pays hôtes des JO.

Ces dernières années, les journalistes étrangers ont de plus en plus de canaux d'informations en Chine. Les services concernés de la municipalité de Beijing et du Comité d'organisation des JO de Beijing ont le plaisir d'accorder des interviews. Mais parfois, à cause du manque de temps ou pour d'autres raisons, les départements qu'on veut interviewer n'accordent pas certainement une interview, cela ne peut être compris comme violation des Dispositions. Si les journalistes étrangers veulent être davantage acceptés, faire des reportages objectifs, précis et justes les aidera beaucoup. Cela permet au moins d'établir de bonnes relations de coopération et la confiance entre les journalistes et les interviewés.

La réforme chinoise s'approfondit et l'ouverture de la Chine s'élargit sans cesse. Avec l'approche des JO de Beijing en 2008, de plus en plus de médias étrangers s'intéressent à la Chine et viendront y faire des reportages. La Chine continuera d'améliorer son travail en la matière afin de fournir davantage de services, de facilités et d'assistances aux médias et journalistes étrangers en Chine.