R. : De nouvelles formes de corruption apparues ces dernières années en Chine sont étroitement liées à la situation du développement rapide de l'économie chinoise, et elles touchent à tous les aspects principaux de la vie économique des fonctionnaires, même de certains fonctionnaires de haut rang. L'allégation selon laquelle les phénomènes de corruption sont liés au régime socialiste de Chine est dénuée de fondement. Dans de nombreux pays du monde, on trouve de graves phénomènes de corruption, et ils ne pratiquent pas le régime socialiste. On n'a donc pas raisons de dire que les phénomènes de corruption chinois sont consécutifs au régime socialiste. Le problème auquel tous les pays du monde se trouvent confrontés, c'est de savoir comment régler le problème de la corruption.
Si la Chine dirigée par le Parti communiste chinois a obtenu des résultats tangibles dans la lutte contre la corruption, c'est précisément parce qu'elle a fait pleinement valoir la supériorité du régime socialiste. Des statistiques montrent que le nombre de cas de corruption et de délits économiques traités par les départements de contrôle de la discipline et de la supervision aux différents échelons diminue d'année en année depuis 2003, et qu'en 2006, le chiffre a diminué de 10,9 % par rapport à l'année précédente. Cela montre pleinement que la tendance de la corruption à la détérioration est freinée en Chine, et que l'opinion selon laquelle la corruption est de plus en plus grave en Chine ne s'accorde pas à la vérité.
Cela dit, la corruption s'avère toujours grave dans certains domaines ; la Chine porte un lourd fardeau et a un long chemin à parcourir dans la lutte contre la corruption. Plusieurs raisons sont à l'origine de la corruption de certains fonctionnaires gouvernementaux en Chine. Mais, la raison encore plus profonde, c'est la concentration trop poussée des pouvoirs et le manque de contrainte et de surveillance efficaces. Pour prévenir et freiner la corruption des fonctionnaires, le gouvernement chinois prend donc les mesures suivantes :
Primo, pousser la réforme du système politique, et réduire les affaires qui ont besoin d'approbation administrative afin de résoudre le problème de la concentration trop poussée des pouvoirs ; promouvoir l'ouverture des affaires politiques, celle des affaires des entreprises, celle des affaires des villages et celle des affaires du Parti, de sorte que toutes les affaires qui ont besoin d'approbation et qui touchent aux intérêts vitaux de la grande masse des gens soient traitées de façon ouverte, équitable et transparente ; assurer le fonctionnement plus efficace du mécanisme de surveillance et renforcer la supervision sur les fonctionnaires gouvernementaux par le peuple.
Secundo, appliquer le principe consistant à accorder une importance égale à l'éducation et à la punition ; en développant les activités d'éducation parmi les fonctionnaires, on doit persister à exercer des poursuites contre ceux qui sont impliqués dans des cas de corruption et des délits économiques, et en particulier contre certains fonctionnaires de haut rang qui poursuivent des intérêts égoïstes en abusant de leur pouvoir dans les domaines du logement, de l'automobile et des valeurs.
Tertio, renforcer la coopération internationale concernant la lutte contre la corruption ; la Chine a déjà établi des relations de coopération et d'échanges avec les organismes de supervision de plus de 70 pays et unités territoriales ; d'une part, elle se déclare disposée à remplir sérieusement les obligations prévues par la Convention de l'ONU contre la corruption, et d'autre part, elle envisage d'établir le Bureau d'État de la prévention contre la corruption en s'inspirant de l'expérience internationale, et ce afin de renforcer encore davantage la lutte contre la corruption.
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