L'éducation connaît des changements sans précédents
L'éducation au Xinjiang a connu des changements sans précédents depuis 1949, déclare un livre blanc publié lundi par le Bureau de l'information du Conseil des affaires d'Etat (gouvernement chinois).
Avant la fondation de la République populaire de Chine en 1949, le Xinjiang comptait seulement une université, neuf écoles secondaires et 1 355 écoles primaires, précise le livre intitulé "Développement et Progrès au Xinjiang".
Seuls 19,8% des enfants en âge de scolarité allaient alors à l'école primaire, et le taux d'analphabétisme atteignait 90%.
Actuellement, l'éducation obligatoire de neuf ans s'est étendue à la majorité du Xinjiang, et l'analphabétisme a été éliminé chez les jeunes et les adultes d'âge moyen. Auparavant inexistantes, l'éducation professionnelle et la formation des adultes se développent de manière constante.
Selon le livre blanc, depuis 2006, grâce à l'introduction d'un nouveau mécanisme garantissant le financement de l'éducation rurale, les élèves des écoles primaires et secondaires du Xinjiang bénéficient de l'éducation obligatoire gratuite.
En 2008, le gouvernement a accordé des subventions aux élèves défavorisés vivant à l'école et exempté les élèves urbains des frais de scolarité pendant la période d'éducation obligatoire.
Depuis 2007, l'Etat a affecté un budget annuel de 129 millions de yuans à l'éducation de 51 000 étudiants très pauvres et de 95 000 élèves des écoles secondaires et professionnelles du Xinjiang, dont 70% sont originaires d'ethnies minoritaires.
En 2008, la région autonome ouïgoure du Xinjiang a investi un total de 18,77 milliards de yuans dans le système éducatif de la région, soit une croissance annuelle de 32,3%.
Les statistiques pour l'année 2008 ont montré que le Xinjiang comptait 4 159 écoles primaires avec 2 012 000 écoliers. Le taux de scolarisation atteint 99,6%.
Au total, il existait 1 973 écoles secondaires avec 1,72 million d'élèves et 32 établissements d'enseignement supérieur avec 241 000 étudiants et 10 300 aspirants chercheurs.
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