Le cinquantenaire de la réforme démocratique au Tibet
 
 
II. Une réforme démocratique de grande envergure au Tibet

– L'abolition de l'oppression et de l'exploitation du servage féodal et l'émancipation d'un million de serfs et d'esclaves. Après avoir apaisé la rébellion au Tibet, le gouvernement central a dissous, en 1959, le pouvoir du kashag qui avait opprimé le peuple tibétain pendant plusieurs centaines d'années ainsi que son armée, ses tribunaux et ses prisons, et abrogea les codes et la torture cruelle du Tibet ancien. Puis il lança de façon planifiée et organisée une campagne de lutte contre la rébellion, les services de corvée et l'esclavage ainsi que pour la réduction des fermages et des taux d'intérêts dans les régions agricoles. Il lança ensuite une campagne de lutte contre la rébellion, les services de corvée et l'esclavage et pour les intérêts des gardiens de troupeau et des propriétaires de troupeaux dans les régions d'élevage, une campagne de lutte contre la rébellion, les privilèges féodaux et l'oppression féodale et pour le dressage d'un bilan des persécutions politiques et hiérarchiques et de l'oppression économique dans les temples et monastères. Enfin il lança une campagne de lutte contre la rébellion, le système féodal, l'exploitation féodale et les privilèges féodaux et pour la réduction des fermages et du taux d'intérêt dans les villes et bourgs. Il procéda à des réformes démocratiques par étape et par groupe dans les régions frontalières et abolit radicalement la relation dépendante entre les serfs et esclaves et les propriétaires de serfs, le système féodal, l'exploitation féodale, les privilèges féodaux, les services de corvée et le prêt usuraire.

Un million de serfs et d'esclaves ont été émancipés, devenant ainsi les maîtres du territoire tibétain. La sécurité de leur vie et leur liberté individuelle ont été garanties par la Constitution et la loi de la République populaire de Chine. Ils ont été libérés de l'oppression politique, du travail forcé, des traitements inhumains, des services de corvée, des impôts et des prêts usuraires imposés par les propriétaires de serfs. Nyima Tsering, premier directeur de l'Association des paysans élu au Tibet durant la réforme démocratique, avait lui-même été un serf ayant appartenu à Surkhang Wangchen Gelek, kalon du gouvernement local du Tibet. « Nyima Tsering est ma propriété privée. Je suis maître de son destin », avait dit Wangchen Gelek. Après la réforme démocratique, Nyima Tsering avait déclaré : « Maintenant, c'est la loi qui protège ma liberté individuelle. Je ne suis plus le bien privé de quelqu'un. Je suis libre comme l'air. » Tsering Lhamo avait aussi été serve pendant trente ans. Après la réforme démocratique de 1959, elle organisa le premier « groupe d'entraide de nangzan » dans le canton de Gyêrba, district de Nêdong, région de Shannan, et assuma plus tard la fonction de vice-présidente du Comité permanent de l'Assemblée populaire nationale de la Région autonome du Tibet.

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