La Région Autonome Hui du Ningxia a décidé récemment d’interdire de pacager les troupeaux à travers toute la région et de développer l’élevage par la culture de plantes fourragères, cela afin d’améliorer l’environnement écologique des pâturages, qui empire de jour en jour.
Les pâturages naturels du Ningxia couvrent une superficie de 3 000 000 hectares. Cependant, depuis un demi-siècle environ, par suite du surpâturage des steppes, 90% des pâturages ont commencé à dégénérer ou à se désertifier à des degrés différents. Une partie d’entre eux se sont déjà transformés en désert.
Il y a trois ans, le Ningxia a pris diverses mesures efficaces dont la construction de clôtures pour protéger les pâturages et l’interdiction du pacage pour laisser pousser des herbes. Résultat : plus de 133 000 hectares de pâturages ont ainsi le temps de se reposer. Ensuite, le gouvernement régional a interdit de façon décisive l’accès des réserves naturelles dont les monts Helan, Liupan et Luo, afin de permettre la pousse naturelle des arbres et des herbes.
En même temps que l’interdiction complète du pacage, le Ningxia a mis au point un plan quadriennal pour cultiver environ 300 000 hecatres de pâturages enclos, répandre des semences améliorées sur 180 000 hectares, cultiver des herbes sur plus de 34 000 hectares, établir un centre de culture de semences de plantes fourragères couvrant une superficie de 3 300 hectures environ ; toutes ces mesures sont destinées à élargir la superficie des pâturages.
Pour mieux coordonner l’interdiction du pacage, le Ningxia a pris l’élevage de moutons de boucherie comme un secteur clé de la région. Actuellement, sur les deux rives du Huanghe (Fleuve Jaune), on peut compter des dizaines de centres d’élevage de moutons conforme aux normes exigeantes, des centaines de villages et plus de 30 000 foyers spécialisés dans l’élevage de moutons ; le nombre des moutons a ainsi dépassé l 000 000 têtes.
Par ailleurs, la Région Autonome Hui du Ningxia développera principalement l’élevage par la culture des herbes dans la zone sèche du centre, en vue de protéger et de rétablir la végétation sur les pâturages et d’améliorer le niveau de l’élevage, faisant en sorte que dans l’espace de trois ans, l’élevage à haut rendement occupera plus de 45% de la valeur globale de la production agricole de cette zone.