La tempête de sable qui a frappé ces derniers jours le nord de la Chine a préoccupé aussi de nombreux étrangers à Beijing qui ont appelé au renforcement de la coopération internationale pour lutter contre ce fléau.
"C'est la plus grave tempête de sable que j'ai rencontrée en Chine. Les tempêtes de sable nées en Sibérie et en Mongolie peuvent même affecter l'Amérique du Nord", a indiqué Bruce J. Eichman, responsable du bureau de la Raytheon International Inc. pour la Chine.
Il a souligné la nécessité de conjuguer les efforts dans le reboisement des zones désertifiées afin de réduire les effets de la tempête de sable.
"J'étais un peu excité quand j'ai vu pour la première fois la tempête de sable. Mais quand j'ai traversé la route, je me sentais la puissance de vent et il y avait de poussières partout. Pour la prochaine fois, je dois peut-être porter le masque pour sortir", a indiqué Phan Mau Tien, directeur du bureau à Beijng de Vietnam Airlines.
Il est nécessaire d'établir un système d'alerte pour que les gens puissent prendre des précautions, a-t-il ajouté.
"La tempête de sable en 2000 m'avait impressionné ", a indiqué pour sa part Mario Alzugaray Rodriguez, second secrétaire de l'Ambassade de Cuba en Chine.
"J'ai entendu dire que certaines provinces dans le sud de la Chine ont été aussi affectées par la tempête de sable. Pour le moment, je suis obligé de rester dans mon bureau et de ne pas sortir", a-t-il dit.
La détérioration de l'environnement est une question internationale, a noté une attachée de presse de la délégation de l'Union européenne (UE) à Beijing.
L'UE est prête à travailler ensemble avec la Chine au règlement de ce problème, a-t-elle indiqué.
Ces dernières années, plusieurs compagnies étrangères, dont Volkswagen, ont participé au reboisement dans la banlieue de Beijing pour aider à améliorer les conditions environnementales dans la capitale chinoise.
"La réalité montre que le développement économique ne peut pas être basé sur le sacrifice de l'environnement. Au contraire, la croissance économique doit fournir un soutien matériel à l'amélioration de l'environnement", a dit de son côté Richard Liu, représentant de la Commission du tourisme du Canada en Chine.