Shanghai veut tenter l'échange de carbone avant la fin du mois de juin, dans le cadre des efforts visant à réduire le gaspillage énergétique et les émissions polluantes.
La Commission pour le développement et la réforme de Shanghai souhaite établir des règles encadrant les échanges de la Bourse de l'environnement et de l'énergie de la ville cette année.
La municipalité a indiqué l'année dernière qu'environ 200 entreprises locales, spécialisées notamment dans la fabrication d'acier et l'hôtellerie, participeront à l'essai. Elles recevront leurs crédits de début respectifs gratuitement, sur la base de leurs données passées.
Dans les échanges de carbone, un plafond est fixé sur la quantité de dioxyde de carbone pouvant être émise, et l'utilisation de cette quantité limitée est réservée aux entreprises participantes sous forme de crédits carbone, ou le droit d'émettre un volume spécifique de CO2. Les entreprises aux émissions excessives devront acheter des crédits aux autres.
Shanghai fait partie des sept provinces et municipalités choisies fin 2011 par la Commission nationale pour le développement et la réforme, le principal organe de planification économique du pays, qui seront autorisées à mettre en place des marchés d'échange de carbone.
La ville vise à réduire sa consommation d'énergie de 3 à 3,5 % par unité de produit intérieur brut, ou à améliorer son efficience énergétique, et de réduire ses facteurs d'émission de CO2 de 3,5 %, selon la commission locale. |