Beijing, la capitale chinoise, a récemment souffert d'une forte pollution de l'air qui a fait les grands titres partout dans le monde.

Les problèmes dont souffrent Beijing et les villes chinoises ont des similarités avec les problèmes de pollution que des villes de pays développés ont affrontés au cours des décennies précédentes, et qu'elles affrontent toujours.

Dans le passé, Londres a été aux prises avec un grave problème de smog, et en conséquence, elle a radicalement changé ses politiques. Elle fait toujours face à des défis de santé publique qu'elle cherche à régler en faisant la promotion d'un meilleur environnement.

Murad Qureshi, président du comité sur l'environnement et la santé de la London Assembly qui supervise le travail du maire de Londres, a parlé de l'histoire du smog de la ville et comment cette situation a donné naissance à une nouvelle approche.

M. Qureshi a indiqué : « En 1952, nous avons eu quelques semaines d'une pollution particulièrement grave à l'oxyde de soufre, ce qui signifiait littéralement que ce smog intense faisait mourir les Londoniens. »

Le Dr Gary Fuller, maître de conférence du Groupe de recherche en environnement du King's College de Londres, a déclaré à Xinhua : « On pense que le smog de 1952 aurait tué de 4 000 à 12 000 personnes en seulement quatre ou cinq jours ; ce fut un désastre. »

Il a ajouté : « Depuis 1952, la pollution de l'air de Londres a changé; nous ne brûlons plus du charbon pour chauffer nos maisons – nous utilisons plutôt du gaz naturel –, mais Londres a toujours beaucoup de problèmes de pollution. Aujourd'hui toutefois, nos problèmes proviennent principalement des transports routiers. »

À Londres, en 1952, et à l'heure actuelle à Beijing et dans ses environs, la combustion de combustibles solides présente une ressemblance. Beijing peut tirer des leçons de Londres.

Selon le Dr Fuller, tout comme toutes les grandes villes européennes, Londres a des problèmes avec la pollution au dioxyde d'azote ainsi qu'avec les PM10 et PM2.5 provenant de la circulation.

Le Dr Fuller a déclaré : « Il y a deux priorités -- vous pouvez tenter de contrôler constamment la pollution de l'air, ou vous pouvez chercher à être réceptif et essayez de contrôler la pollution de l'air lorsqu'elle est plus forte. Ceci donne lieu à deux approches différentes. À Beijing, si vous évaluez les concentrations moyennes de pollution, les PM2.5 contiennent beaucoup de vieille fumée sale de charbon ; cela provient d'industries passablement éloignées. Ainsi, cela requiert une solution venant de l'extérieur de la ville. »