Le « poids d'or » des capitaux de démarrage plusieurs fois réduit
En parlant des capitaux de démarrage de 30 milliards de dollars, Ge Quansheng souligne qu'en dehors de la détermination des objectifs de réduction des émissions de CO2, les aides financières et technologiques des pays développés aux pays en développement constituaient aussi l'un des sujets importants de la négociation internationale. Lors de la conférence de Copenhague en 2009, les pays développés ont promis 30 milliards de dollars entre 2010 et 2020 comme capitaux de démarrage, dans le but d'aider les pays en développement dans la lutte contre le changement climatique. Une fois versés, ces capitaux aideront les pays en développement à diminuer leur fragilité face au changement climatique. Mais le rapport d'études de la Banque mondiale en 2009 prévoit des pertes de 75 à 100 milliards de dollars par les pays en développement en raison du changement climatique. Par rapport à cette perte, les capitaux de démarrage sont très faibles. De plus, la matérialisation de ces capitaux n'est pas sûre. La source et le projet de partage ne sont pas encore déterminés. Comment récolter ces capitaux et les gérer restent des sujets à discuter lors de la conférence de Cancún. Par ailleurs, les États-Unis veulent une aide conditionnelle, soit la transparence des actions et des projets de tous les pays relatifs à la réduction des émissions de CO2. Il est difficile pour tous les pays en développement d'accepter cette condition. Les raisons susmentionnées ont causé la diminution du « poids d'or » des capitaux de démarrage.
|