Les pays développés ne veulent pas payer leurs « dettes historiques », ni mettre en vigueur une réduction considérable des émissions de CO2 en premier
Maintenant, les différentes parties ont diminué leurs attentes à la conférence de Cancún en pensant que cette dernière ne peut pas arriver à un accord contraignant. En regardant en avant la conférence de Cancún, Ge Quansheng estime que malgré les responsabilités historiques des pays développés et la distribution de futurs indices d'émissions correspondant au principe de justice et de droiture et au principe de « responsabilités communes mais différenciées » réglées par la CCNUCC, il reste beaucoup de difficultés dans la mise en vigueur de ces principes, dont la plus importante est que les pays développés ne veulent pas payer leurs « dettes historiques », ni mettre en vigueur une réduction considérable de leurs émissions en premier. Par exemple, le Protocole de Kyoto élaboré en 1997 a déjà demandé aux pays développés de réduire leurs émissions de CO2 de 5 % à 8 % de 2008 à 2012 par rapport à 1990, de 7 % pour les États-Unis. Cependant, durant le mandat du président George W. Bush, les États-Unis se sont retirés du Protocole de Kyoto ; après l'entrée en scène du président Obama, bien que les États-Unis aient reviré d'attitude sur le changement climatique, les objectifs proposés par le gouvernement américain en 2009 n'équivalaient qu'à une réduction de 4 % en 2020 par rapport à 1990. Le taux de réduction des émissions est moins de 3 points par rapport au Protocole, avec huit ans de retard. Actuellement, les pays développés connaissent encore de fortes émissions de CO2. Par exemple, en 2007, les émissions par habitant aux États-Unis étaient de 5,28 tonnes, soit 3,9 fois celles de la Chine (1,35 tonnes par habitant) ; celles de l'Australie (4,84 tonnes) et du Canada (4,61 tonnes) étaient respectivement 3,6 et 3,4 fois supérieures aux émissions chinoises. De 1990 à 2005, les émissions de CO2 par habitant au Japon ont conservé une augmentation de 1 % par an.
Les pays développés ne veulent pas réduire leurs émissions de CO2, beaucoup de personnes ont prévu un résultat médiocre à la conférence de Cancún. Le 19 novembre, la réunion du groupe dirigeant national de Chine contre le changement climatique a été organisée à Beijing. Wen Jiabao, premier ministre et chef du groupe, a présidé la réunion et a donné un discours important. La réunion a reconnu que la Chine « continuera à jouer un rôle constructif en promouvant des résultats actifs avec les différentes parties à la conférence de Cancún ». En tant que plus grand pays en développement, la Chine a présenté une attitude active. Lors de la conférence, le franchissement des obstacles de la négociation ou l'atteinte d'un accord contraignant, tout reposera sur les pays développés qui doivent présenter une volonté politique plus ferme.
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