La Chine, quels que soient les termes officiels, n’est aujourd’hui ni un pays en développement, ce qui pourrait justifier de déroger à certaines règles internationales, ni même un pays à revenus intermédiaires, quelles que soient les statistiques qui ont aidé à le consolider. C’est ce que j’appellerai un « pays synthèse de la mondialisation », a indiqué le président français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 10 janvier à l’ambassade de France en Chine.

Pour lui, il y a des régions chinoises qui correspondent à des économies de pays développés, et d’autres régions de la Chine qui correspondent à des pays à revenus intermédiaires, et encore d’autres régions qui correspondent à des pays en voie de développement. « C’est le caractère atypique de l’économie chinoise. C’est ce qui fait aussi la complexité de notre relation », a expliqué M. Macron.

Selon M. Macron, il faut avoir une ouverture réciproque en termes d’accès au marché et d’investissements pour construire une coopération équilibrée, qui permettra d’installer le commerce international dans un horizon de visibilité favorable pour sa stabilité mondiale, favorable à la fois pour l’Europe, la France et la Chine.

A l’invitation du président chinois Xi Jinping, le président français Emmanuel Macron a effectué du 8 au 10 janvier une visite officielle en Chine. Il s’agit de sa première visite d’État en Chine. Cette visite est également la première d'un dirigeant européen dans le pays depuis le 19e Congrès national du Parti communiste chinois en octobre.