« De nombreux secteurs, allant du patrimoine, en passant par la recherche académique, le sport, la culture, l’industrie du futur, ou encore les télécommunications, ont conduit à la signature de contrats très structurants. Mais c’est sur l’agro-alimentaire que je considère que nous avons aussi réussi des avancées très structurantes, avec la réouverture sous 6 mois du marché du bœuf et avec un travail sur le porc, le lait et la volaille que nous souhaitons poursuivre dans les mois qui viennent », a déclaré le président français Emmanuel Macron lors d’une conférence de presse qui a eu lieu le 10 janvier à l’ambassade de France en Chine.

Selon M. Macron, tous ces accords et perspectives vont dans la bonne direction et ils doivent se compléter ensuite d’une feuille de route politique que la France souhaite avoir secteur par secteur et au niveau stratégique avec la Chine.

« Il y a un déficit commercial français. Mon objectif n’est pas de l’accroître, mais de le combler. Mais il y a un déficit d’investissements chinois en France, et c’est l’objectif du président Xi que de le combler. Je souhaite donc de manière très claire que nous puissions avoir un agenda ambitieux qui permettra à la Chine, dans les secteurs où c’est faisable et identifié comme souhaitable, d’investir davantage, avec de bons investissements qui font réussir nos entreprises, et que, dans les secteurs où c’est pertinent, les entreprises françaises puissent avoir davantage d’accès au marché chinois », a indiqué le président français en parlant du déficit commercial avec la Chine.

A l’invitation du président chinois Xi Jinping, le président français Emmanuel Macron a effectué du 8 au 10 janvier une visite officielle en Chine. Il s’agit de sa première visite d’État en Chine. Cette visite est également la première d'un dirigeant européen dans le pays depuis le 19e Congrès national du Parti communiste chinois en octobre.