Plus de mesures pour nettoyer l'air sont considérées par les départements municipaux des villes chinoises après que les internautes aient commencé à pointer du doigt le gouvernement à propos de l'épais smog.

Il y a eu des appels à l'action concernant les émissions des véhicules, que l'on croit contribuer de façon importante au ciel assombri.

Xue Manzi, un investisseur chinois dans les entreprises en démarrage et un microblogger prolifique habitant à Beijing, a indiqué mercredi sur Sina Weibo que le carburant de basse qualité menace les vies des gens. Il a réclamé une action immédiate pour limiter la pollution atmosphérique.

La dernière vague de brouillard enfumé de mardi a frappé un total de 1,3 million de kilomètres carrés des régions du centre et de l'est du pays.

Beijing est enveloppé dans le quatrième vague de lourd smog qui a frappé la capitale en quatre semaines.

Cette année, Shanghai, une autre mégalopole souffrant de l'épaisse brume, suivra Beijing pour mettre en application une norme plus stricte, la norme nationale 5, pour les émissions des véhicules, qui est équivalente à l'Euro 5, selon Zhang Quan, directeur du Bureau municipal de la protection de l'environnement de Shanghai.

Plus de dix provinces, comprenant les Guangdong, Zhejiang et Jiangsu, ont adopté la norme National 4 le 1er janvier; on s'attend ainsi à ce que les émissions de polluants par les véhicules soient réduites de 30 à 50 %.

En plus d'une norme d'émission plus stricte, quelques internautes ont indiqué que le gouvernement devrait s'assurer que le nombre de véhicules demeure faible, en particulier celui des voitures officielles.