En colère contre le Japon pour son soi-disant « achat » de certaines des îles Diaoyu, un territoire chinois, des Chinois de tous les milieux ont exprimé leur soutien aux contre-mesures prises par le gouvernement chinois.
En dépit de fermes avertissements et opposition exprimés par les plus hauts responsables chinois, le gouvernement japonais a, mardi, signé un contrat avec la famille Kurihara, dont le Japon prétend qu’elle est « propriétaire privée » des îles Dioayu.
« On ne doit pas répondre à notre tolérance par de la cruauté. Et nous devons revendiquer avec la plus grande véhémence les îles Diaoyu et ne permettre à aucun pays d’occuper par la force un territoire qui nous appartient », a dit dans un message un internaute qui signe « Dingxinran ».
Certains ont également mis en ligne une carte du Japon, réalisée par l’armée japonaise en 1876, pour prouver que les îles Diaoyu n’appartiennent pas au Japon.
« En tant que membre de la nation chinoise, je soutiens de façon résolue et inconditionnelle la position du gouvernement chinois et les mesures qu’il prendra pour sauvegarder la dignité et la souveraineté nationales », a écrit un autre internaute.
Le ministre des Affaires étrangères Yang Diechi a déclaré lundi que la Chine demandait instamment au Japon de revenir immédiatement sur sa décision erronée d’ « acheter » les îles Diaoyu et de mettre fin à toutes actions de nature à porter atteinte à la souveraineté territoriale de la Chine.
Autrement, ce sera le Japon qui devra porter seul la responsabilité des conséquences de son attitude, a dit le ministre Yang.
Le même jour, le gouvernement chinois a publié les points fondamentaux concernant les eaux territoriales des îles Diaoyu, geste qui constitue une preuve de plus de la souveraineté chinoise sur l’archipel.
L’Administration nationale des océans a récemment intensifié sa surveillance du territoire chinois en haute mer, y compris des îles Diaoyu.
Gao Hong, spécialiste d’études japonaises auprès de l’Académie des sciences sociales de Chine, a déclaré dans une interview accordée mardi à Xinhua que la Chine pouvait recourir à tous les moyens nécessaires pour surveiller les îles de façon régulière, y effectuer des patrouilles et offrir sa protection aux pêcheurs. |