Vendredi dernier, il a réservé une demi-page de publicité dans le New York Times pour y dire, à la fois en chinois et en anglais, que ces îles appartiennent à la Chine.

M. Chen, PDG d'une entreprise de recyclage et bien connu pour ses activités caritatives, a déclaré qu'un grand journal japonais avait accepté de publier ses annonces, mais voulait des dizaines de millions de yens pour le faire.

« Quel que soit le prix que demande le journal, je le paierai pour y mettre cette annonce », a-t-il dit.

M. Chen a affirmé être outré par cette violation de la souveraineté territoriale de la Chine par le Japon, et souhaitait informer les Japonais et les Américains des faits à l'origine de cette querelle.

L'annonce dans le New York Times, que M. Chen lui-même a conçue et écrite, dit : « Que ressentiraient les Américains et que feraient les États-Unis si le Japon annonçait que les îles Hawaï lui appartiennent ? »

L'annonce comprend sa photo et sa signature ainsi qu'une autre photo de lui à bicyclette. Dans l'annonce, il se décrit comme « un citoyen chinois qui prône la paix ».

Selon M. Chen, l'annonce devait d'abord dire Pearl Harbor, mais le journal a insisté pour qu'il mette plutôt Hawaï.

M. Chen a passé dix jours à distribuer des questionnaires sur les îles dans les transports publics et dans les rues aux États-Unis.

Les résultats, a-t-il dit, ont montré que 95 % des Américains ne connaissaient pas les faits à l'origine de la querelle à propos des îles.

Cela a confirmé sa décision de passer des annonces dans les médias américains.

« Je pense que de nombreux hommes politiques et dirigeants étrangers lisent le New York Times, c'est pourquoi j'ai choisi ce journal pour y publier mon annonce », a-t-il dit. Il paraît que cette annonce lui a coûté 30 000 $US.

« En tant qu'entrepreneur et philanthrope, je veux faire tout ce que je peux pour informer davantage de gens autour du monde du fait que les îles Diaoyu sont un territoire chinois », a confié M. Chen.