De telles insultes ont été présentes tout au cours du débat. Quand Valérie Trierweiler, la partenaire de Hollande, a cherché à s'immiscer dans l'arène pour appuyer la loi, Bernard Debré, un député de la droite, lui a cloué le bec et l'a écartée en disant qu'elle était « seulement la maîtresse du président français ».
De tels commentaires sexistes font simplement partie intégrante du forum politique français qui aime croire qu'il représente la nature intellectuelle et cultivée que le pays aime projeter.
Les protestataires et Barjot peuvent se cacher derrière n'importe quel argument qu'ils veulent, mais le résultat est passablement le même.
Le gouvernement français a décidé de prendre position du côté juste de l'histoire, alors que les protestataires restent collés aux forces réactionnaires et bigotes.
Je suis toutefois curieux de voir dans quel type de France ces protestataires passent leur vie.
Le président vit avec sa conjointe sans être marié, il a eu quatre enfants hors mariage avec son ex-partenaire, les mariages ont diminué de 50 % en 40 ans, et les unions civiles, conçues à l'origine pour les couples gais, se sont avérées populaires avec les couples hétérosexuels.
C'est une délicieuse ironie de constater que le mariage homosexuel contrarie encore certains Français, étant donné les antécédents du pays comme l'avant-garde des libertés et du libertinage sexuels.
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