TERRITOIRE ET POPULATION RESSOURCES NATURELLES, CLIMAT ET PROTECTION DE L'ENVIRONNEMENT ÉTAT, SYSTÈME POLITIQUE ET DIVISIONS ADMINISTRATIVES PARTIS POLITIQUES ET REGROUPEMENTS SOCIAUX DIPLOMATIE ET RELATIONS INTERNATIONALES DÉFENSE NATIONALE ÉCONOMIE NATIONALE VIE SOCIALE ÉDUCATION ET SCIENCE ET TECHNOLOGIE CULTURE, SANTÉ PUBLIQUE ET SPORT
Drapeau national, emblème national, hymne national et capitale
Organismes d'État
L'APN et son Comité permanent
Président d'État
Conseil des affaires d'État
Commission militaire centrale
Cour populaire suprême
Parquet populaire suprême
Système politique
Coopération multipartite et système de consultation politique
Autonomie régionale des ethnies minoritaires
Un État, deux systèmes
Divisions administratives
Système politique > Un État, deux systèmes

Un État, deux systèmes

« Un État, deux systèmes », cela signifie qu'au sein de la République populaire de Chine, la partie continentale pratique le régime socialiste tandis que Hongkong, Macao et Taiwan sont régis par un système capitaliste, dans le but de réaliser la réunification pacifique de la patrie et de maintenir la stabilité et la prospérité de Hongkong, de Macao et de Taiwan. « Un État » est la condition préalable. Pour reconnaître « deux systèmes », il faut d'abord reconnaître « un État », soit la République populaire de Chine qui applique le régime socialiste à la chinoise dont le concept « un État, deux systèmes » fait partie.

Étant donné le statut particulier de Taiwan, le gouvernement chinois poursuit le principe fondamental de « réunification pacifique » et d'« un État, deux systèmes » dans la recherche d'une solution à la question de Taiwan. Cela signifie qu'après la réunification des deux rives du détroit, Taiwan maintiendra son régime économique et social, son mode de vie et ses relations économiques et culturelles avec d'autres pays. Différente des provinces ordinaires, Taiwan deviendra une région administrative spéciale et jouira d'une grande autonomie dans les domaines administratif, législatif, judiciaire et de jugement final. Elle gèrera elle-même ses affaires politiques, militaires, économiques, financières et de parti et jouira d'un certain pouvoir aux affaires étrangères dont la conclusion d'accords commerciaux et culturels avec l'étranger. Elle pourra garder son armée. La partie continentale n'y enverra pas d'armée ni fonctionnaires administratifs. Les représentants au sein des organes de la RAS et de divers milieux de Taiwan pourront occuper les postes dirigeants des organes du pouvoir du pays et participer à la gestion des affaires d'État.

Le retour de Hongkong et de Macao à la patrie a beaucoup enrichi le concept d'« un État, deux systèmes », et témoigné de sa vitalité.

 

Région administrative spéciale de Hongkong (RASHK)

Le 1er juillet 1997, Hongkong a finalement mis un terme à 150 ans de domination coloniale britannique pour retourner dans le giron de la patrie. Dès lors, Hongkong est entrée dans une nouvelle période historique où l'on applique les principes d'« un État, deux systèmes », « administration de Hongkong par les Hongkongais » et « haut degré d'autonomie ».

Depuis le retour de Hongkong, le gouvernement central respecte strictement la Loi fondamentale de la RAS, et accorde son soutien administratif au chef de l'exécutif et du gouvernement de la RASHK selon la loi, de manière à promouvoir la stabilité et la prospérité de Hongkong. Aujourd'hui, Hongkong maintient toujours sa caractéristique de port libre et son rôle de centre financier, commercial et de transport maritime.

Selon les statistiques du gouvernement de la région administrative spéciale de Hongkong, en 2005, la valeur de production de Hongkong est évaluée à 1,3822 billions de HKD, soit une augmentation de 7,3 %, suivant une croissance de 8,6 % en 2004. La population active s'est élevée à 3,43 millions de personnes, un record historique, tandis que le taux de chômage est passé de 8,6 % en 2003 à 5,2 %, le niveau le plus bas des quatre dernières années. Par rapport à 2004, les exportations de Hongkong ont augmenté de 11,4 %, et les importations, de 8,5 %. À la fin de 2005, la réserve de devises étrangères à Hongkong atteignait 124,3 milliards de USD, se classant au septième rang mondial après le Japon, la partie continentale de la Chine, Taiwan, la Corée du Sud, la Russie et l'Inde.

Après avoir souffert d'un déficit budgétaire pendant de longues années, le bilan général et le bilan des activités gouvernementales de Hongkong ont atteint l'équilibre à partir de l'exercice 2005-2006. Après le succès de l'année précédente, la croissance continue des dépenses gouvernementales qui durait depuis plus de cinquante ans a été freinée. Le projet de budget publié en 2004 proposait trois objectifs financiers : 1. Maintenir les dépenses gouvernementales en deçà de 200 milliards de HKD ; 2. Équilibrer le bilan général et le bilan du gouvernement ; 3. Ramener les dépenses publiques à 20 % du PIB local. On estime que ces trois objectifs seront atteints avec trois ans d'avance. Radicalement débarrassée du reflux économique causé par la bourrasque financière, Hongkong se relève peu à peu. Son économie, qui ne cesse d'augmenter sa force motrice intérieure et sa résistance à l'assaut extérieur, aura un avenir prometteur.

Le 12 septembre 2005 marquait l'inauguration de Disneyland Hongkong, le cinquième Disneyland du monde, deuxième en Asie et troisième à l'extérieur des États-Unis. Cette attraction non seulement apporte une nouvelle lumière et un nouveau pôle de croissance au tourisme de Hongkong, mais entraîne aussi le développement de l'hôtellerie, de la restauration, de la vente au détail, du transport et de la construction. Tout cela est favorable à l'emploi et à l'économie de Hongkong.

Le soutien énergique que le gouvernement central apporte à la région administrative spéciale de Hongkong est une garantie importante dans l'économie de Hongkong. Les neuf ans écoulés depuis le retour de Hongkong dans le giron de la mère patrie prouvent que le principe d'« un État, deux systèmes », doué d'une remarquable vitalité, est parfaitement correct. La Loi fondamentale, conforme à la réalité de Hongkong, assure sa prospérité et sa stabilité. Les compatriotes hongkongais peuvent gérer adéquatement Hongkong.

 

Région administrative spéciale de Macao

Macao fait partie du territoire chinois depuis les temps anciens. Elle fut occupée par les colonialistes portugais dans la seconde moitié du XIXe siècle. Macao a été rétrocédée à la Chine le 20 décembre 1999, sans encombre.

Depuis la rétrocession, le gouvernement central a agi en stricte conformité avec la Loi fondamentale et soutenu fermement le chef de l'exécutif et le gouvernement de la RAS de Macao dans leur administration légale de la région, ce qui est favorable à la prospérité et à la stabilité de Macao. Au cours des six dernières années, Macao a surmonté beaucoup de difficultés résultant de la crise financière asiatique, du changement de l'environnement économique mondial, et du SRAS, tout en maintenant sa croissance économique. La valeur globale de la production de Macao est passée de 45 milliards de patacas en 1999 à 82,69 milliards en 2004, soit une augmentation de 75,9 % (28 % en 2004). Selon des statistiques préliminaires, à la suite d'une croissance rapide en 2004, l'économie de Macao reprend un rythme modéré avec une croissance de 6 %.

En 2005, les recettes de la loterie, une industrie pilier de Macao, ont atteint 45, 8 milliards de patacas, soit 5, 825 milliards de USD. Les recettes des maisons de jeu ont été de 44, 725 milliards de patacas, soit une augmentation de 11, 29 % par rapport à l'année précédente. Mais celles des courses de chevaux, des courses de chiens et des jeux d'argent ont chuté considérablement.

De plus, grâce aux « Dispositions sur l'établissement de relations économiques et commerciales plus étroites entre la partie continentale de la Chine et Macao » et aux « touristes individuels », Macao s'est développée régulièrement, en particulier le tourisme et la loterie. Depuis que certaines provinces de l'intérieur du pays ont permis à leurs citoyens d'aller à Macao à titre individuel le 28 juillet 2003, le nombre de voyageurs s'est élevé à 9,4 millions (+51,1 % en 2005).

À sa 29e session en juillet à Durban, en Afrique du Sud, le comité du Patrimoine mondial de l'Unesco a décidé d'ajouter la « Cité historique de Macao » à sa liste. Ce quartier historique axé sur la vieille ville avec son réseau de places et ruelles, dans laquelle se trouvent plus d'une vingtaine de monuments historiques dont le temple bouddhiste A-Ma (Makok) et le portique de la cathédrale Saint-Paul (Dasanba), témoigne de la forte tradition culturelle chinoise et des échanges entre les civilisations orientale et occidentale. C'était la première candidature de Macao depuis sa rétrocession à la patrie. En 2006, Macao lancera l'année du patrimoine mondial pour présenter au monde entier son héritage historique et culturel, ainsi que le pluralisme de son image culturelle et touristique.

 

Province de Taiwan

Taiwan fait partie du territoire sacré de la Chine depuis l'antiquité. En 1945, le peuple chinois a remporté la victoire de la guerre de Résistance contre le Japon, et les compatriotes des deux rives du détroit de Taiwan ont partagé la joie du retour de l'île dans le giron de la patrie. En 1949, avec la proclamation de la République populaire de Chine, une Chine jouissant d'une souveraineté intégrale s'est dressée en Orient. Il est regrettable que, du fait de la guerre civile et de l'intervention militaire étrangère, l'unité de la patrie ait été endommagée. De grands efforts ont été déployés par le peuple chinois pour relier les deux parties de la patrie. À la fin du XXe siècle, les efforts d'application de la politique de réforme et d'ouverture ont été féconds. Hongkong et Macao sont revenues successivement dans le giron de la patrie, mettant un terme à l'occupation occidentale et marquant un grand pas dans le processus de réunification de la patrie. Les Chinoises et les Chinois vivant à l'intérieur comme à l'extérieur du pays attendent ardemment que la question de Taiwan se résolve afin que se réalise l'intégrité de la patrie.

 

Relations entre les deux rives du détroit de Taiwan

En 2005, dans l'esprit des quatre remarques sur le développement des relations entre les deux rives formulées par le président Hu Jintao, la partie continentale de la Chine a lancé une série de mesures visant à favoriser activement, effectivement, souplement et efficacement les échanges entre les deux rives du détroit de Taiwan. Grâce aux efforts conjoints des compatriotes de la Chine continentale et de Taiwan, des facteurs favorables au développement pacifique et stable des relations entre les deux rives sont apparus.

Entre avril et juillet, à l'invitation du Comité central du Parti communiste chinois (CC du PCC) et de son secrétaire général Hu Jintao, le président du Kuomintang, Lien Chan, le président du People First Party, James C.Y. Soong, ainsi que le président du New Party, Yok Mu-ming, ont successivement visité la partie continentale de la Chine avec leur délégation, accomplissant respectivement le « voyage pacifique », le « voyage visant à construire un pont entre les deux rives pour l'avenir », et le « voyage ethnique » revêtant une portée historique. Par ailleurs, le secrétaire général du CC du PCC, Hu Jintao, s'est entretenu avec Lien Chan et James C.Y. Soong, et des communiqués de presse conjoints ont été publiés. Par la suite, le Parti communiste chinois et le Kuomintangont entrepris leurs premiers échanges, acquérant ainsi une expérience précieuse favorable à l’approfondissement soutenu de leurs échanges ultérieurs. Le Parti communiste chinois et le People First Party ont aussi conjointement organisé la première session du forum non gouvernemental d'élites des deux rives du détroit de Taiwan, publiant leurs propositions communes sur les échanges et la coopération économique entre les deux rives. La bonne interaction entre le PCC et ces partis taiwanais favorise le développement pacifique et stable des relations entre les deux rives.

Au cours de 2005, pour concrétiser le consensus sur les échanges économiques et culturels entre la Chine continentale et Taiwan auquel avaient abouti les entretiens entre Hu Jintao, Lien Chan et James C.Y. Soong, la Chine continentale, animée du désir de poser des gestes pratiques pour les compatriotes de Taiwan, a mis en application une série de politiques et mesures visant à régler les problèmes dont les Taiwanais se préoccupent les plus et à sauvegarder leurs droits et intérêts légaux, ce qui a nourri l'approfondissement des échanges entre les deux rives. La partie continentale a donné accès à dix-huit types de fruits de Taiwan, contre douze auparavant, dont quinze sont exemptés de droits de douane. Les formalités d'entrée, de sortie, et de séjour des Taiwanais sur le continent ont aussi été simplifiées. Les Taiwanais qui étudient dans des établissements d'enseignement supérieur et des instituts de recherche scientifique de la Chine continentale sont soumis aux mêmes frais de scolarité que les Chinois du continent et peuvent bénéficier de certaines bourses. Les Taiwanais qui cherchent un emploi dans la partie continentale du pays se sont vu faciliter les choses. De plus, les autorités compétentes de la Chine continentale ont autorisé quatre compagnies aériennes de Taiwan à effectuer leurs vols réguliers de transport de passagers et marchandises à destination de l'Europe et de l'Asie du sud-est au-dessus de son territoire. Le Bureau des affaires de Taiwan relevant du Conseil des affaires d’État et la Banque de développement de Chine ont signé un accord sur l'octroi d'un crédit de développement de 30 milliards de yuans pour une durée de cinq ans aux entreprises taiwanaises implantées sur le continent, et les dispositions sur la demande du crédit ont été promulguées à la fin de 2005.

Pour que les pandas géants offerts à Taiwan soient les meilleurs, les experts de la Chine continentale ont choisi, selon des critères scientifiques et stricts, un couple nommé Tuantuan et Yuanyuan (symbolisant la paix, la solidarité et l'amitié). Par ailleurs, la partie continentale a maintes fois exprimé son souhait de voir les associations professionnelles non gouvernementales des deux rives entamer au plus tôt des négociations sur les vols nolisés de transport de passagers et marchandises, et le voyage des résidants de la partie continentale à Taiwan.

Les efforts et la sincérité de la Chine continentale en faveur des contacts personnels et des échanges entre les deux rives dans divers domaines ont été couronnés de succès. Selon des statistiques partielles, les deux parties ont réalisé un chiffre d'affaires de 82,02 milliards de USD entre janvier et novembre 2005 (+15,8 %). Par ailleurs, la partie continentale a ratifié 3 526 projets à investissements taiwanais, dont la valeur contractuelle s'élevait à 8, 8 milliards de USD (+3,8 %). Les contacts personnels et les échanges culturels entre les deux rives se sont intensifiés.

Cependant, contrairement au souhait des compatriotes de la partie continentale et de Taiwan de voir les relations entre les deux rives, progressivement apaisées en 2005, connaître un plus grand développement, depuis la fête du Printemps 2006, le leader des autorités de Taiwan a annoncé à maintes reprises sa décision d’abroger le « Conseil chinois pour l'unification » et les « Principes directeurs de l'unification nationale », tout en mettant application son soi-disant « projet d'abolition », en dépit de son engagement réitéré à partir de 2000. Cela révèle qu’il s'obstine dans sa position séparatiste, qu'il est un fauteur de troubles et un destructeur de la paix et de la stabilité entre les deux rives et dans l'Asie-Pacifique.

En ce qui concerne le développement des relations entre les deux rives du détroit de Taiwan, la Chine continentale a pour principes constants, inébranlables et clairs de s'en tenir fermement à la politique d'une seule Chine, de ne jamais abandonner les efforts pouvant mener à la réunification pacifique, de garder espoir dans le peuple taiwanais, et de ne jamais faire de compromis face aux activités séparatistes d'« indépendance de Taiwan ». Elle ne changera jamais ses engagements solennels envers les compatriotes de Taiwan malgré les provocations délibérées du leader de Taiwan, et fera de son mieux tout ce qui est en faveur des Taiwanais, des échanges entre les deux rives, du maintien de la paix du détroit, et de la réunification pacifique de la patrie.

 

Vols nolisés entre les deux rives pendant la fête du Printemps

Depuis le premier vol nolisé le 20 janvier 2006 à l'occasion de la fête du Printemps, six compagnies d'aviation de la partie continentale de la Chine et six compagnies de Taiwan ont effectué au total 72 vols aller-retour ; les passagers transportés sont passés de plus de 10 000 en 2005 à plus de 27 000. En moyenne, plus de 80 % des sièges étaient occupés. C'était la première fois que les compagnies aériennes autorisées des deux rives réalisaient des bénéfices pour ces vols nolisés.

En comparaison avec l'arrangement de 2005, les vols nolisés de 2006 ne se sont plus réservés aux gens d'affaires de Taiwan et à leurs proches. Ils ont été élargis à l'ensemble des résidants de Taiwan détenant les documents nécessaires au voyage entre les deux rives. En outre, le nombre total des vols prévus pour la fête du Printemps de cette année a été porté à 72, contre 48 auparavant, tandis que Xiamen a été ajoutée sur la liste des villes desservies par ces vols, en plus des cinq précédentes soit Beijing, Shanghai, Guangzhou, Taipei et Kaohsiung.

Cependant, le défaut qui dépare l'ensemble est que les vols nolisés effectués pour la troisième fois (en 2003, les vols nolisés entre les deux rives ont débuté ; en 2004, ils ont été supprimés) devaient survoler le territoire de Hongkong au lieu d'être vraiment directs. De plus, ils se sont arrêtés après la fête du Printemps et n'étaient pas destinés aux résidants de la Chine continentale. De ce fait, tout en appréciant le plein succès des vols nolisés de cette année, les opérateurs aériens des deux rives du détroit ont aussi exprimé leur souhait de voir au plus tôt cet arrangement se répéter régulièrement, pour tous les week-ends et toutes les fêtes importantes de l'année, et attendent la réalisation de vols directs permanents entre les deux rives.

 

 
Copyright © China Internet Information Center. All Rights Reserved E-mail: webmaster@china.org.cn Tel: 86-10-88828000