(Lisa Carducci)
Centrale éolienne (Photo de Lisa Carducci)
Ma première image de la ville même demeure dans mon souvenir cette triple rangée d'arbres plantés de chaque côté de la rue. Des enfants s'ébrouaient dans le canal. Il était 13 h, le moment le plus chaud de la journée, mais la population locale ne semblait pas en souffrir.
Je garde aussi l'image des mosquées, nombreuses, de style varié et très belles, et une impression de propreté qui s'est maintenue jusqu'à la fin de ma visite.
Mon hôtel donnait sur la longue et large avenue piétonnière pavée de tuiles de céramique et couverte d'une pergola dont les oiseaux tirent leur part. Ce corridor de cinq kilomètres est un endroit privilégié de fraicheur au beau milieu de la ville.
Bezeklik signifie « là où il y a des peintures » ; l'endroit se trouve dans une vallée du mont de Flamme à 60 km au nord-est de Turfan. Ce nom désigne bien les Grottes aux mille bouddhas, où l'on peut voir que le Xinjiang était d'abord bouddhiste avant d'adopter l'islam au Xe siècle. À Turfan on trouve également un des rares témoignages du manichéisme, religion éteinte aujourd'hui, dans les peintures des grottes et rochers de la vallée de Tuyu.
Au retour, je tenais à un arrêt à la centrale éolienne de Dabancheng parce que le panorama qu'offrent ces éoliennes est unique et impressionnant. Qui n'a jamais entendu ou même fredonné cet air de Wang Luobin, Les filles de Dabancheng ? Je ne saurai jamais s'il est vrai qu'elles sont les plus belles, car le vent les avait toutes emportées ! C'était vraiment l'endroit idéal pour ériger des éoliennes qui tournent à toute vitesse et produisent une énergie propre et bien exploitée.
Mont de Flamme en fin d'après-midi (Photo de Lisa Carducci)
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