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2011 : la crise de la dette en Europe éprouve les relations sino-européennes

En jetant un regard rétrospectif sur l'année 2011 qui va prendre fin, on voit que l'Europe traverse l'un des moments des plus difficiles de l'après-guerre. La considérable dette grecque, qui s'est révélée à la fin de l'année 2009, est devenue un problème de plus en plus grave. Au cours des deux années suivantes, la crise de la dette a fermenté et a gagné l'Irlande, le Portugal et l'Espagne, et a menacé récemment l'Italie, la troisième économie de l'Union européenne. Cette crise affecte non seulement l'existence et le développement de l'euro et de l'UE, mais éprouve aussi les relations entre la Chine et l'UE.

Fréquentes consultations entre les dirigeants chinois et européens

Les relations sino-européennes sont marquées par un partenariat stratégique global. Devant cette crise sérieuse, les deux parties procèdent à de fréquents contacts et consultations stratégiques de haut niveau. En rencontrant leurs homologues européens, les dirigeants chinois ont souligné que la Chine soutenait les efforts européens pour régler la crise de la dette, et qu'elle était confiante en la capacité de l'Europe à surmonter les difficultés actuelles et galvaniser le développement continu de l'économie européenne.

En novembre dernier, le président Hu Jintao a visité la France et le Portugal, au moment où la crise de la dette souveraine frappait certains Etats européens. Le président chinois a déclaré explicitement que la Chine attachait une grande importance au développement de ses relations avec l'UE et qu'elle respectait et soutenait le développement de l'intégration de l'Europe.

Le 25 août 2011, lors de son entrevue avec le président Nicolas Sarkozy, le président Hu Jintao a déclaré que la Chine avait confiance en l'économie et la monnaie de l'Europe et qu'elle était sûre que l'Europe avait la sagesse et la capacité de surmonter les difficultés actuelles et de maintenir la stabilité et la croissance économiques.

Le 27 octobre, lors de leur entretien téléphonique, le président français a informé son homologue chinois des mesures décidées par le Sommet de l'UE pour faire face à la crise de la dette souveraine en Europe. Le président chinois a déclaré que ces mesures et orientations montraient la volonté des Etats européens de s'unir et de résoudre le problème des dettes en commun. Plus tard, le président Hu Jintao est allé participer au Sommet du G20 à Cannes, et a eu une entrevue avec le président du pays hôte. Il a fait remarquer que la solution de la dette souveraine en Europe devait compter principalement sur l'Europe et qu'il avait confiance en la sagesse et la capacité de l'Europe à résoudre son problème d'endettement.

En octobre 2010, le premier ministre chinois Wen Jiabao a effectué une visite en Grèce, qui se trouvait au centre du tourbillon de la dette, en Belgique, en Italie et en Turquie. Le chef du gouvernement chinois a déclaré que l'UE était un partenaire stratégique de la Chine, que la Chine détenait stablement et achetait des obligations en euro lorsque certains Etats de la zone euro étaient en difficulté, et qu'elle apportait son aide à l'Islande, à la Grèce, à l'Espagne, au Portugal et à l'Italie qui traversaient leur moment le plus difficile.

En juin 2011, Wen Jiabao a visité l'Allemagne, la Grande-Bretagne et la Hongrie. Il a souligné que la partie chinoise était confiante en la reprise de l'économie européenne, qu'elle soutenait activement les mesures adoptées par l'Europe pour faire face à la crise de la dette souveraine et qu'elle était prête à relever le défi avec la partie européenne, à partager les opportunités et à assurer le développement en commun.

De ce qui précède, on peut déduire que la Chine soutient fermement et constamment la lutte de l'UE contre la crise de la dette. A cette fin, elle a pris des mesures correspondantes. Selon des reportages, depuis l'éclatement de la crise de la dette en Europe en 2009, la Chine ne cesse d'accroître ses avoirs en obligations européennes. Elle a acheté des obligations d'Etat de la Grèce, du Portugal, de l'Espagne et de la Hongrie. En même temps, elle a accru ses avoirs en obligations de l'Allemagne qui représentent un moindre risque. On a rapporté aussi que dans les réserves de devises étrangères de la Chine, la part de l'euro n'a pas diminué et est restée au niveau de 25% environ. En outre, la Chine a participé à la souscription aux obligations européennes de stabilité financière.

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french.china.org.cn     2011/12/12

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