La Chine demeure en t�te des pays en d�veloppement en ce qui concerne l'absorption de capitaux �trangers

Le 17 septembre, la Conf�rence des Nations Unies sur le commerce et le d�veloppement a publi� � Beijing son � Rapport 2002 sur les investissements mondiaux �. Selon ce document, alors que sur le plan international, les investissements �trangers directs avaient diminu� de 51% en 2001, la Chine en absorbait 46,8 milliards de USD (+15% par rapport � l'ann�e pr�c�dente) ; pass�e ainsi, la m�me ann�e, du 9e rang mondial qu'elle occupait l'ann�e pr�c�dente au 6e rang, elle reste toujours en t�te des pays et territoires en voie de d�veloppement.

Le � Rapport � signale qu'apr�s un record de haut niveau �tabli en 2000, le flux d'investissements �trangers directs sur le plan international a connu en 2001 sa premi�re chute brutale depuis dix ans (-51% par rapport � l'ann�e pr�c�dente), pour se situer � 735 milliards de USD, dont 503 milliards orient�s vers les pays d�velopp�s, 205 milliards vers les pays en d�veloppement et 27 milliards vers les pays �mergents de l'Est. Cette baisse d'investissements �trangers directs est essentiellement due au marasme de l'�conomie mondiale, et surtout � la r�cession �conomique de trois grandes entit�s �conomiques mondiales, ainsi qu'� la diminution des op�rations de fusions-acquisitions transnationales.

On note dans le m�me rapport que ce recul en mati�re d'investissements �trangers directs s'est produit surtout dans les pays d�velopp�s, dont le flux d'investissement s'est r�duit de 59%, tandis que dans les pays en d�veloppement, il n'a diminu� que de 14%.

Selon une pr�vision du � Rapport �, en 2002, l'absorption de capitaux �trangers par la Chine conservera son �lan actuel, si bien que les investissements �trangers directs continueront � jouer un r�le important dans son �conomie. Les �conomistes des Nations Unies estiment qu'�tant donn� son attrait croissant pour les investisseurs �trangers depuis son adh�sion � l'OMC, la Chine peut s'attendre � ce que cette tendance se maintienne pour les ann�es � vernir, car d'ores et d�j�, des multinationales de plusieurs pays, dont le Japon et les Etats-Unis, la consid�rent comme le premier lieu de placement de leur choix, et qu'elles projettent de d�localiser leurs activit�s industrielles vers la Chine.

Le � Rapport 2002 sur les investissements mondiaux �, rendu public le 17 septembre dans le monde entier, a �t� �labor� sur la base des donn�es statistiques fournies par les divers pays et territoires, ainsi que des synth�ses et �tudes analytiques d'autres informations ; il fait donc autorit� sur le plan international. Le th�me qui �tait le sien pour cette ann�e est le suivant : "Les multinationales et leur comp�titivit� dans l'exportation".