Le « Rapport sur les investissements mondiaux pour l'an 2002 ». , publié par la Conférence des Nations Unies pour le Commerce et le Développement (CNUCED), note que HongKong s'est classée au deuxième rang, immédiatement derrière la Belgique- Luxembourg, en matière d'attraction des capitaux étrangers.
Dans ce rapport ayant pour thème "Les multinationales et la compétitivité des exportations", la CNUCED mesure le comportement d'un système économique à l'aune de la proportionnalité entre le flux d'investissements directement introduits de l'étranger et l'envergure de cette entité économique, et elle évalue ses potentialités de placement en fonction d'une panoplie de facteurs économiques et politiques considérés comme importants par les investisseurs étrangers.
Selon les deux indices établies par la CNUCED: "Indice des résultats obtenus en matière d'introduction d'investissements étrangers directs" et "Indice des potentialités en matière d'introduction d'investissements étrangers directs", HongKong s'est classée au deuxième rang mondial pour les "Résultats" et au treizième pour les "Potentialités".
Le fait que HongKong soit classée dans le peloton de tête montre qu'en dépit de l'envergure de son système économique, elle a su attirer une quantité appréciable d'investissements étrangers directs, ce qui signifie que ses résultats sous ce chapitre ont dépassé les attentes.
En outre, le rapport fait figurer pour la première fois, parmi les cent grands investisseurs transnationaux, 5 entreprises de pays en voie de développement, dont le groupe Hutchison Whampoa de HongKong, considéré comme le plus gros propriétaire d'actifs d'outre-mer.
Le flux d'investissements étrangers à HongKong a totalisé l'année passée 22,8 milliards de USD, soit un recul de 63% par rapport à 2000 (60 milliards de USD). Selon le professeur Chen Kunyao, économiste connu et porte-parole de la CNUCED, si HongKong a pu absorber tant d'investissements étrangers directs en 2000, c'est parce que cette année-là il y avait beaucoup de fusion-acquisitions d'entreprises, et que le gigantesque projet d'acquisition concernant China Mobile avait mobilisé à lui seul 24 milliards de USD. Ce projet spécial mis à part, a ajouté M. Chen, les investissements étrangers directs à HongKong n'ont pas beaucoup baissé durant l'année dernière, ce qui est plutôt conforme à la tendance du développement en Asie et dans le monde.
Au palmarès mondial du flux d'investissements étrangers, HongKong s'est classée au dixième rang, tandis que l'arrière-pays s'est classé sixième. Mais parmi les dix entités économiques asiatiques avoisinantes, c'est l'arrière-pays chinois qui a décroché la timbale, suivi de HongKong. D'après les prévisions de M. Chen, les investissements étrangers directs continueront à diminuer cette année à HongKong, mais l'ampleur de cette baisse sera seulement d'environ 10 à 20%, tandis que pour l'arrière-pays, on peut s'attendre à ce que les investissements étrangers directs augmentent de 10 à 20%.
M. Lu Weisi, directeur du Département de promotion des investissements de la Zone administrative spéciale de HongKong, a indiqué que le Rapport confirme le fait que Hong Kong, grâce à ses opportunités commerciales et ses infrastructures, présente toujours beaucoup d'attrait pour les investisseurs étrangers, ajoutant que son département poursuivrait, avec un but précis, ses efforts pour faire connaître les avantages de la position géographique de HongKong et préserver sa compétitivité, afin d'attirer les investisseurs étrangers.
