La partie chinoise a gagné le procès dans l'affaire de l'humiliation des Chinois par une publicité du Théâtre de Paris

Le 26 novembre 2000 à 18 h (11 h à Paris), Monsieur Lin Jiazhe et les représentants des autres associations chinoises ont eu un entretien avec François Gilbert, impliqué dans l'affaire de l'humiliation des Chinois. Trois heures et demie plus tard, les deux parties étaient arrivées à un accord: M. Gilbert changerait le titre de son livre et en corrigerait la publicité, puis les associations des Chinois retireraient leur plainte. "Nous avons remporté la victoire".

Cet entretien s'était tenue sur la demande de M. Gilbert et au domicile de celui-ci. L'accord a été conclu sur deux points essentiels: "premièrement, l'auteur doit ajouter des guillemets au titre de la pièce de théâtre et du roman ainsi que dans la publicité, de même qu'un sous-titre à sensation, en lettres aussi grosses que celles du nom de l'auteur: 'extrait d'inscriptions humiliantes datant de l'époque des concessions'; deuxièmement, dans les livres destinés à la vente, une page portant la même explication doit être ajoutée."

Monsieur Lin s'est exprimé, au sujet de la victoire, dans les termes suivants: "La puissance montrée par les associations chinoises a constitué la condition préalable de la victoire. D'ailleurs, sur le plan légal, nous nous étions rigoureusement préparés à une lutte prolongée. Ajouté à cela la grande pression exercée par la presse, l'auteur de la pièce de théâtre ne pouvait plus faire face. Il est certain que le soutien du gouvernement chinois et des Chinois résidant hors de Chine ont fait partie des principaux facteurs de la victoire."

L'auteur de la pièce de théâtre allait prendre contact, le jour même, avec le publicitaire pour que les publicités déjà publiées soient rectifiées, et que les associations chinoises allaient retirer leur plainte auprès du Tribunal supérieur de Paris qui était prêt à prononcer un jugement.

Le vice-président s'est exprimé, au sujet de sa voix rauque, en riant: "Je n'ai pas arrêté un seul jour de parler pour ce procès et il fallait de plus faire face aux interviews de la presse française, ce qui explique mon inflammation de la gorge. Mais nous avons obtenu un bon résultat, ça en valait la peine."

Journal de la Jeunesse de Beijing, 27 novembre 2000

2000/12/04 15:07UTC