L'Association anglaise pour l'environnement et les ressources de Chine a organisé récemment à Cambridge (Grande-Bretagne) son premier séminaire annuel auquel ont participé une quarantaine de savants chinois venant d'universités, d'établissements de recherche et d'entreprises anglais et qui avait pour but la recherche des moyens destinés à la protection de l'environnement en Chine.
D'après le docteur Chen Mengfang, président du conseil de l'Association anglaise pour l'environnement et les ressources de Chine, celle-ci a été fondée en l’an 2000 par des chercheurs chinois en écologie travaillant ou étudiant en Grande-Bretagne, grâce au soutien du département d'éducation de l'ambassade de Chine. Elle compte 120 membres.
Durant le séminaire, les participants ont présenté les résultats de leurs recherches dans les domaines tels que la géotectonique, la qualité de l'air et la santé humaine, la production d'électricité à partir des déchets solides, le contrôle de la pollution, la distribution de l’eau au cours de la mise en valeur de l'Ouest et les tempêtes de sable en Chine. Le sujet sur la qualité de l'air du docteur Sheng Xiangyu, employé de la société CERC à Cambridge, a été choisi par la délégation de hautes technologies organisée par l'ambassade chinoise en Grande-Bretagne pour rendre service à la Chine.
Selon Chen Mengfang, l'Association anglaise pour l'environnement et les ressources de Chine a pour objectif de "rendre service à la Chine". Elle a noué des relations avec l'Administration nationale de la protection de l'environnement et plusieurs établissements de recherche chinois dans ce domaine. Elle a également envoyé des délégations faire des inspections au Yunnan, à Qingdao et à Chongqing pour coopérer dans le domaine de la protection de l'environnement.
Avec la croissance accélérée de l'économie chinoise, a-t-il ajouté, le problème de l'environnement s'accentue de jour en jour. La mise en valeur de l'Ouest, la réussite de la candidature de Beijing aux Jeux olympiques et la prochaine adhésion de la Chine à l'OMC présentent de nouvelles occasions pour la protection de l'environnement. Celle-ci constitue un domaine important où les savants chinois en Grande-Bretagne peuvent bien rendre service à la Chine.
Pourtant, a admis le docteur Chen, la réalisation des projets proposés par l'association ne se fera pas sans heurts en Chine. Selon le département d'éducation de l'ambassade chinoise en Grande-Bretagne, certains responsables locaux conservent des idées arriérées, recherchent des succès rapides et des profits immédiats, ce qui fait que des projets de hautes technologies destinés à un développement durable, surtout ceux concernant la protection de l'environnement, ne sont pas acceptés. Cet état d’esprit doit être modifié le plus vite possible.