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Russie
En tant que premier pays à avoir envoyer des astronautes dans l'espace, la Russie a commencé à développer la nourriture spatiale dès les années 1960. La nourriture pouvant être aspirée était le premier type d'aliment spatial, mais les astronautes avaient encore faim après avoir mangé. Par la suite, des aliments plus satisfaisants, comme la langue de bœuf, des tourtes aux harengs et des escalopes de poulet, ont été ajoutés au menu pour résoudre ce problème.
Aujourd'hui, les astronautes russes peuvent profiter d'une variété de plats très similaires à ce que l'on trouve sur terre, avec du pain noir, des gâteaux au miel, du jambon, des cailles, du brochet polonais, du fromage russe et de l'esturgeon. Les plats sont stockés dans des emballages spéciaux et les astronautes peuvent manger avec une cuillère ou une fourchette, plutôt que de les aspirer à la paille.
D'après un rapport des médias russes de 2013, un nouveau menu spatial incluait notamment une soupe de légumes, une soupe de champignons, des champignons russes, de la gelée et du tofu de lait de sésame.
Etats-Unis
Le fast-food est la principale nourriture pour les astronautes américains. L'éventail des mets inclut cependant des tourtes à la saucisse, du poisson grillé et épicé, du rôti de bœuf aux pommes de terre, de la brioche, du bouillon de tempeh, de la salade de thon et des boissons, comme le coca-cola.
Les astronautes de la navette spatiale Atlantis ont même eu droit à un diner de Thanksgiving en 2009, avec une dinde, de la patate douce confite, de la farce de pain de maïs lyophilisée et des haricots verts.
Japon
La nourriture spatiale japonaise exprime l'identité culturelle unique de ce pays. Lors d'une exposition à Tokyo en juin 2007, l'Agence d'exploration aérospatiale japonaise (JAXA) avait présenté 29 types différents d'aliments spatiaux. La plupart d'entre eux étaient des plats traditionnels japonais, comme les boules de riz, du poisson à la tomate, des nouilles au curry, des légumes de montagne, des fèves, du riz glutineux et des friandises.
A la demande de l'astronaute japonais Takao Doi, le groupe Nissin Foods Holdings et la JAXA ont développé ensemble neuf types de plats spatiaux japonais, dont un assortiment de nouilles Udon, des beignets de crevettes, des œufs brouillés au poulet et à l'oignon, des sushis de tofu frit et un assortiment de pancakes.
Il s'agit de nourriture instantanée, à laquelle il faut ajouter de l'eau à 70 °C avant de pouvoir manger. Par ailleurs, les nouilles Udon et Soba sont plus collantes que la normale, afin d'empêcher la soupe de nouilles de se renverser.
Takao Doi avait déclaré, qu'il espérait pouvoir manger de la nourriture de chez lui dans l'espace, avant le lancement de la navette spatiale Endeavour en 2008.

Chine
La nourriture spatiale chinoise s'est améliorée et diversifiée au cours des dernières années. En 2003, il n'y avait que 20 à 30 plats différents lorsque le premier astronaute chinois, Yang Liwei, est allé dans l'espace avec la fusée Shenzhou-5.
Sur Shenzhou-7, qui décolla en 2012, il y avait 70 plats. Le premier petit-déjeuner pour les membres de l'équipage fut un assortiment de riz poêlé, de pleurotes du panicaut braisées déshydratées, de chou saumuré, de porc, de moutarde, de sauce Char Siu et de thé au lait.
Le menu pour Shenzhou-10 possédait plus de 80 plats, avec des gâteaux de lune et de la glace. Pour célébrer la fête des bateaux-dragons, qui coïncidait avec son voyage dans l'espace, l'astronaute chinoise Wang Yaping a également mangé des zongzi (papillotes de riz fourrées à la pâte de haricot rouge).
Shenzhou-11, de son côté, a emporté plus de 100 plats et boissons dans l'espace, notamment du bœuf épicé, des desserts et du porc émincé dans une sauce à l'ail, un plat populaire dans les restaurants du Sichuan.

Les recettes furent conçues et adaptées en accord avec les exigences nutritionnelles aux différentes phases de la mission.
Par exemple, les astronautes peuvent manger du zhou (soupe de riz), s'ils manquent d'appétit au cours de leurs premiers jours dans l'espace. Une thérapie nutritive chinoise sera adoptée lors de la phase médiane de la mission, en ligne avec les changements des conditions physiques des astronautes ; la dernière phase impliquera quant à elle une alimentation pauvre en fibres et riche en vitamines.
Les menus changeront tous les cinq jours au cours de ce séjour de 33 jours dans l'espace. Tous les plats peuvent se conserver plus d'un an et ne contiennent aucun conservateur.
Le laboratoire spatial Tiangong-2, auquel s'est arrimé Shenzhou-11 mercredi, est équipé d'un réchaud pour que les astronautes puissent faire chauffer leur nourriture.
| Source: french.china.org.cn | ![]() |
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