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Huawei paie de retour la société camerounaise

La stratégie de localisation

Des employés chinois et camerounais de Huawei Cameroun en réunion de travail

Si l'esprit de service constitue l'atout majeur de Huawei pour gagner des clients camerounais, la localisation est un apport très fort pour l'expansion durable de la compagnie.

Dans la filiale camerounaise de Huawei, plus de 60 % des employés sont des gens locaux, et le taux de démission est inférieur à 5 %. Dans presque chaque service, des gens d'origine diverse travaillent ensemble. Huawei accroît sans cesse le recrutement d'employés locaux, et chaque année, des responsables vont dans les principales universités du Cameroun pour y recruter des diplômés.

« Après avoir fourni des équipements de télécommunications aux clients, nous leur proposons un service d'entretien à long terme, au lieu d'un ou deux ans seulement. Puisque les employés chinois sont envoyés par la Huawei Chine, il est évident qu'ils rentreront au pays un jour. Alors, en vue d'assurer le fonctionnement sans heurts du réseau local, les principaux postes de notre service d'entretien sont occupés par des Camerounais. Certains de nos gros clients, tels qu'Orange et MTN, ont atteint un haut pourcentage de localisation, et ils espèrent aussi que nous disposerons d'une organisation stable, localisée et à long terme qui profitera à notre coopération. Après avoir appliqué notre stratégie de localisation, nous avons noté un haut niveau de satisfaction », fait remarquer Yu Chong, vice-directeur général de la filiale du Cameroun. Huawei s'est fixé l'objectif d'atteindre, d'ici cinq ans, le même taux de localisation qu'Alcatel (France) et Epson (États-Unis).

Originaire du Bangladesh, Haider est responsable général du projet du réseau de transmission par fibres optiques. Son équipe comporte une trentaine de personnes, et la plupart sont Camerounais. Il a une bonne impression de la capacité de ses employés camerounais dont la majorité a reçu une bonne éducation dans des pays africains et parle à la fois le français et l'anglais. Toutefois, il trouve qu'ils ont besoin de formation supplémentaire et qu'ils sont parfois indisciplinés. Par exemple, dans son équipe, un Camerounais travaillait très lentement quand il est entré chez Huawei. Haider lui a donc dit : « Chez Huawei, personne ne te force à faire des heures supplémentaires. Chacun connaît sa tâche hebdomadaire, et s'il accroît son efficacité au travail, il peut quitter le bureau à l'heure prévue. De plus, les Chinois ne sont pas les seuls à pouvoir occuper un poste de direction. Si tu travailles dur, tu auras plus de chances d'être promu, puisque nous sommes dans ton pays. » Après cette conversation, ce Camerounais n'a pas ménagé ses efforts et est devenu directeur de projet. Selon Haider, les gens provenant de différents pays et de différents contextes culturels nourrissent les mêmes attentes au travail : ils souhaitent tous une promotion et gagner plus pour améliorer la vie de leur famille.

En plus du recrutement d'employés locaux, Huawei accorde aussi une grande importance à sa contribution à la société locale.

Établie en 2005, la filiale du Cameroun n'a conclu son premier contrat que deux ans plus tard. En 2006, alors que ses ventes étaient toujours à zéro, la compagnie a offert 4 000 livres à la Fondation Chantal Biya. Puis, en 2007, elle a fait don de 50 ordinateurs à une école locale, et en 2009, en collaboration avec MTN, elle a fondé une école. En 2011, à la même Fondation Biya, elle a donné des équipements de secours pour d'enfants, d'une valeur de 50 000 dollars. De plus, avec ses partenaires commerciaux, Huawei parraine souvent des matchs de football.

« Nous sommes optimistes quant aux perspectives de développement tant du Cameroun que de l'ensemble de l'Afrique. Non seulement nous y faisons des affaires, mais nous assumons notre responsabilité sociale », exprime le directeur Shi. Les activités de Huawei ont également apporté des avantages concrets aux habitants locaux. Ainsi, il y a cinq ans, les frais de communication par téléphone fixe étaient de 300 FCFA la minute, alors qu'actuellement ils ne sont que de 100 FCFA.

 

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La Chine au Présent     2011/10/09

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