La salle de classe de l'Institut Confucius de l'Université de Yaoundé II.
« Les professeurs de l'Institut sont très patients et capables. Nous nous entendons bien et nous sommes devenus bons amis. Je les invite souvent dans mon restaurant », déclare S. Emile Engoulou Engoulou, le père de Paul Henri et propriétaire d'un restaurant à Yaoundé. « Je suis venue en Afrique pour enseigner le chinois. Aujourd'hui, j'aime le Cameroun, et pour cela je dois remercier mes étudiants. En juin, 52 étudiants ont participé à l'examen HSK, quarante-cinq l'ont réussi », indique Peng avec fierté. Outre l'enseignement, ces bénévoles sont très actifs dans la promotion du chinois au Cameroun pendant les fêtes et les vacances, y compris avec ce camp d'été. Ils présentent l'Institut Confucius au public à travers les médias locaux et organisent des formations pour les fonctionnaires des ministères. De plus en plus de Camerounais commencent à connaître et à mieux comprendre la Chine. Le jeune Paul Henri, âgé de douze ans, participe au camp d'été pour la deuxième fois avec ses parents. Ce garçon, qui aime beaucoup le découpage et le tai-chi, est déjà allé en Chine deux fois. Quand on lui demande pourquoi il apprend le chinois, sa réponse est très simple : « Parce que j'aime bien le chinois ».
« Ils se sont bien adaptés au groupe, et en découvrant une culture différente, ces jeunes ont également compris les échanges interculturels, et se sont plus profondément rendus compte de l'essence de la culture chinoise, Hé Er Bù Tong (la coexistence dans la différence) », estime Chen Gangling, professeur permanent de l'Institut.
|