La bénévole Peng Luying donne un cours à des étudiants camerounais.
« Être prêt à affronter l'adversité est une qualité indispensable pour un bénévole. Je m'étais déjà bien préparée sur le plan mental avant mon arrivée. Après tout, les difficultés du travail et de la vie sont des épreuves qui nous seront utiles ».
--- Citation du blog de Peng Luying, bénévole chinoise à l'Université de Yaoundé II.
Le dimanche 8 août 2011, à l'Institut Confucius de l'Université de Yaoundé II, Peng Luying et ses confrères sont en train d'enseigner le chinois à des élèves camerounais. Durant les vacances d'été, les cours réguliers sont interrompus, mais le camp estival de chinois attire de nombreux étudiants.
Née en 1987 et diplômée de l'Ecole normale supérieure du Zhejiang, Peng Luying est arrivée au Cameroun en octobre dernier après un cycle de sélection pour devenir enseignante bénévole de chinois.
L'Institut Confucius de l'Université de Yaoundé II compte seize autres bénévoles et cinq professeurs chinois, qui se repartissent dans trois villes camerounaises et neuf centres d'enseignement. Parmi les sept universités nationales camerounaises, quatre proposent des cours de chinois, notamment l'Université de Maroua, la seule qui possède une filière spécialisée.
Située en bordure du désert, Maroua connaît une température moyenne de 50 degrés, et l'enthousiasme des étudiants qui veulent apprendre le chinois est similaire au climat. En raison du grand nombre de candidats, un concours d'admission à la filière de chinois a été établi.
La bénévole He Yulan est arrivée à Maroua en novembre dernier. « Il fait trop chaud, trop sec, et les légumes sont rares. Les pannes d'électricité et les coupures d'eau sont très fréquentes. Malgré ces conditions difficiles, en tant qu'étudiante de chinois langue étrangère, je dois rester ici où il manque beaucoup de professeurs de chinois », explique cette jeune femme originaire d'une région sillonnée de cours d'eau en Chine.
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