Les professeurs et les bénévoles de l'Institut Confucius de l'Université de Yaoundé II.
La vie est plus agréable dans la capitale, mais en raison des difficultés pour se connecter à Internet et des faibles moyens qui ne permettent pas aux étudiants de s'acheter les manuels, les bénévoles se désolent du manque de ressources dans l'enseignement. Pour donner des cours plus riches et variés, ceux-ci mettent à contribution la culture chinoise. Dong Chenyan est ainsi un as du tai-chi.
« Beaucoup d'étudiants sont plus attirés par la culture chinoise que par la langue elle-même. Pendant les cours, mes étudiants me présentent également la culture camerounaise, ce qui me rend plus proche d'eux », indique Dong.
« Le manuel est un guide pour apprendre une langue, nous devons ajouter beaucoup d'informations selon les connaissances des étudiants camerounais », ajoute Peng Luying. « Par exemple, lorsque nous parlons de tourisme, les étudiants européens aiment surtout les paysages naturels, mais les étudiants camerounais qui vivent dans une atmosphère complètement naturelle sont plus curieux des villes modernes comme Beijing et Shanghai ».
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