Samedi, un fonctionnaire chinois a demandé d'intensifier les efforts pour améliorer la qualité de l'air dans les villes, en disant que les personnes ne peuvent pas attendre trop longtemps pour que l'air soit propre.

« Dix-huit ans, c'est une attente trop longue », a déclaré Lyu Xinhua lorsqu'on lui a demandé de commenter l'échéancier des autorités pour que la qualité de l'air des grandes villes chinoises se conforme aux normes nationales d'ici à 2030. « Nous souhaitons raccourcir la période. »

En janvier, le ministère de la Protection de l'environnement a fixé des échéanciers aux villes qui éprouvent différents niveaux de pollution de l'air. Les villes où les niveaux moyens de pollution de l'air sont 15 % supérieurs ou moins aux normes nationales devraient travailler à mettre les niveaux aux normes d'ici à 2015.

Les villes souffrant d'une forte pollution de l'air, c'est-à-dire 30 % ou plus au-dessus des normes nationales, devraient essayer de se conformer aux normes d'ici à 2030, et on s'attend à ce que les villes se situant entre les catégories précédemment mentionnées se conforment aux normes d'ici à 2020.

M. Lyu, porte-parole de la session annuelle du Comité national de la Conférence consultative politique du peuple chinois, a indiqué que la consommation d'énergie de la Chine est énorme, étant donné que le pays traverse une période de développement rapide de l'industrialisation et de l'urbanisation.

La structure énergétique de la Chine n'est pas rationnelle, et la sensibilisation de certaines compagnies à la protection de l'environnement est encore faible, a indiqué M. Lyu au cours d'une conférence de presse.

Il a reconnu qu'il est difficile pour certaines villes, dont Beijing, de se conformer à court terme aux normes nationales pour ce qui est de la qualité de l'air.

M.Lyu a déclaré que le gouvernement devrait investir plus et améliorer les lois relatives à la protection de l'environnement. La participation et la supervision du public ont également une grande importance, a-t-il dit.

Un smog a longuement enveloppé un grand nombre de régions du pays en janvier. Beijing n'a connu que cinq jours de ciel clair ce mois-là, selon le Bureau météorologique municipal de Beijing.