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Les jeunes inspirés par la Chine contemporaine
Basile Zimmermann s’intéresse de près au changement de l'intérêt des Suisses pour la Chine, qui est passéde la culture traditionnelle et des religions à l’économie contemporaine et aux transformations sociales. C’est la raison pour laquelle, lors de la création de l'Institut Confucius de l'Université de Genève, il a eu l’idée de mener des recherches sur la Chine contemporaine, sur le contexte social et culturel, et de mettre en pratique ces travaux.
Depuis la création de l’institut en 2011, l’établissement a donné des centaines de séminaires sur la religion, les mathématiques, l'architecture, la sociologie, la musique, la littérature, le droit, l'environnement, la médecine chinoise, ou encore la psychanalyse. De plus en plus d’administrations suisses, d'entreprises et d'institutions souhaitent renforcer les échanges avec la Chine, et l'Institut Confucius de l'Université de Genève joue un rôle de consultant reconnu.
Or, sans exception au cours des quarante dernières années, à chaque réalisation de la Chine, certains dans les pays occidentaux ont exprimé un son de cloche négatif. Ces individus n’acceptent pas l’émergence de la Chine et continuent de vivre un fantasmede pouvoir occidental absolu. M. Zimmermann explique que ce n’est qu’en allant en Chine pour des échanges depuis 2005 qu’il a pris conscience de la force du pays, et que cela lui a ouvert les yeux.Selon lui, le grand point fort des Chinois réside dans leur capacité à prendre conscience de leurs problèmes, et à les résoudre en fonction de leur contexte spécifique. Aujourd’hui, dans les sociétés occidentales, les problèmes systémiques se trouvent dans un goulot d'étranglement, et pour résoudre ces défis complexes, l'expérience et la sagesse de la Chine peuvent fournir une inspiration, affirme-t-il.
Wang Xiaolu partage ce sentiment. Lorsqu’elle s’est rendue au Royaume-Uni pour un échange en 1999, le niveau de vie des Chinois était encore loin d’atteindre celui des Européens et des Américains, et les Chinois manquaient de confiance en eux. Mais au cours des vingt dernières années, le développement rapide de la Chine a fait que le pays est en passe de rattraper le monde occidental sur de nombreux aspects de la vie économique, sociale et technologique, voire de le surpasser à certains égards. « En arrivant à mon poste de directrice de l’Institut Confucius de l'Université de Genève, j’ai été touchée de constater le vif intérêtdes Suisses envers la Chine, ainsi que la vision des jeunes. La Chine a une civilisation de cinq mille ans, nous devons croire en elle et la promouvoir », affirme-t-elle.« Beaucoup de pensées très respectées dans le monde occidental ont leur pendant dans la culture traditionnelle chinoise. Il y a beaucoup de similitudes entre nos cultures, ce sont les moyens de les exprimer qui diffèrent. La plateforme qu’est l’Institut Confucius doit nous permettre d'approfondir notre communication et notre compréhension mutuelle, parvenir à des consensus et à plus de coopération. »
| Source:french.china.org.cn | ![]() |
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