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L’Institut Confucius de Genève répond à l’intérêt accru des Suisses pour la Chine

French.china.org.cn | Mis à jour le 04. 05. 2018 | Mots clés : Instituts Confucius

Avec ses quarante ans de réforme et d'ouverture, le développement économique de la Chine suscite une attention mondiale. Cette montée en puissance s’est accompagnée d’un intérêt accru pour la culture chinoise et pour l’apprentissage du mandarin qui se poursuit encore aujourd’hui. Dans ce contexte, les Instituts Confucius, en tantqu’ambassadeurs de la culture chinoise, sont devenus des ponts de communication culturelle entre la Chine et le reste du monde.

Depuis la création du premier Institut Confucius à Séoul en 2004, on observeun développement dynamiquede ces établissements. Selon les données du Bureau national Hanban, qui chapeaute l’organisation des Instituts, au 31 décembre 2017, 256 pays et régions avaient établi 525 Instituts et 1113 classes Confucius. L'Institut Confucius de l'Université de Genève en fait partie. Trois membres de la direction de cet institut ont accepté de répondre aux questions de notre journaliste pour la version francophone de China.org.cn. Wang Xiaolu, directrice de l’institut du côté chinois, a exprimé son souhait que l’Institut Confucius de l’Université de Genève contribue à faire mieux comprendre en Suisse la culture et la société chinoises.

Grace Honghua Poizat, directrice adjoint de l'Institut Confucius du côté suisse. (Crédit photo : Zhao Lisha/China.org.cn)


La « fièvre du chinois » s’est emparée de la Suisse

Au fildes quatre dernières décennies d’essor de la Chine, l'attention internationale envers le pays n’a cessé d’augmenter. Le professeur Grace Honghua Poizat, qui travaille au département d’études chinoises de l’Université de Genève et qui détient le poste de directrice adjoint de l'Institut Confucius du côté suisse, en a fait l’expérience personnellement. Elle a observé le changement des motivations des étudiants : lors de la création du département dans les années 1970, ses cours étaient centrés sur la Chine ancienne, les religions traditionnelles et la culture, et la plupart de ses étudiants étaient inscrits en raison de leur intérêt pour les civilisations d’Extrême-Orient, sans avoir de compréhension profonde de la société chinoise de l’époque. Aujourd’hui, les jeunes choisissent les études chinoises pour des raisons très différentes, en réponse aux perspectives de développement de la Chine et à leur conviction que le pays est appelé à devenir de plus en plus important sur la scène internationale. L’apprentissage de la langue et de la culture chinoises a pour objectif d’améliorer leurs compétences professionnelles.

Le 24 mars 2018, plus de 180 personnes ont participé à l’examen de chinois HSK organisé par l'Institut Confucius de l'Université de Genève. Notre journaliste a constaté que près de la moitié des candidats étaient des élèves du primaire et du secondaire. Selon une enseignante de chinois d'une école secondaire, la plupart des élèves de sa section ont été encouragés par leurs parents à apprendre le chinois. « A l'heure actuelle, de nombreux lycées suisses, en particulier des établissements privés, dispensent des cours de chinois. Les parents d’élèves pensent que le futur sera l'ère de la Chine et souhaitent que leurs enfants apprennent le chinois. Notre lycée prévoit quatre cours de chinois par semaine. L'enthousiasme des élèves est également très élevé, ils pensent que maîtriser le chinois est une chose très impressionnante », explique-t-elle. Elle ajoute qu’en Suisse, lorsqu’on dépose une candidature à l’université ou pour un emploi, la maîtrise du chinois est un point fort.

Silvan Herren, étudiant en premier cycle de relations internationales à l'Université de Genève, a participé à l'examen HSK II. La Chine le fascine depuis toujours, et il revient d’un voyage à Beijing. Son ambitionest de devenir diplomate, et il estime que le chinois, qu’il étudie depuis deux ans, lui sera très utile.

Aujourd'hui, le passage du HSK est devenu un passeport essentiel pour aller étudier en Chine ou solliciter une bourse d’études, ainsi qu’un moyen d’évaluer l’enseignement dispensé par les établissements. De plus en plus d’administrations et de multinationales en font un critère majeur de leur recrutement, leurs promotions et augmentations de salaire.

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Source:french.china.org.cn