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Les études en Chine d'une jeune Egyptienne passionnée de culture chinoise

French.china.org.cn | Mis à jour le 05. 04. 2016 | Mots clés : Egyptienne ,culture chinoise

 

Ahood (deuxième à droite) participe à des danses de place publique avec des Chinoises.

阿瑚德(右二)和中国阿姨一起跳广场舞

 

Pour la jeune musulmane, venir seule étudier et vivre dans pays où les environnements culturel et religieux sont totalement différents a comporté les difficultés qu'on imagine. Mais Ahood a un point de vue optimiste à cet égard : « Chaque pays a sa culture, ses coutumes, sa religion, ses valeurs et ses normes esthétiques, c'est pourquoi le manque de connaissances rend le choc culturel inévitable. Par exemple, lorsque je venais d'arriver en Chine, j'ai été dérangée par le fait que certaines personnes du dortoir, notamment les femmes de ménages, pouvaient rentrer sans frapper dans nos chambres. La Chine a un proverbe qui est l'équivalent de ''à Rome, on fait comme les Romains'' et un passage du Coran dit : ''Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez'' (Coran, 49:13). Cela montre que les deux cultures préconisent que nous faisions notre possible pour nous intégrer aux autres sociétés. »

作为穆斯林,独自来到一个宗教和文化氛围完全不同的国度求学和生活,遇到的困难可想而知。但阿瑚德乐观地表示:“各个国家都有其独特的文化、习俗、宗教、价值观和审美观等,所以因为不了解而发生些文化碰撞是难免的。比如,我刚到中国的时候发现,包括宿舍阿姨在内的一些人会不经敲门而直接进入房间,这让我很不适应。但是中国有句俗语叫‘入乡随俗’,同样在《古兰经》中我们也有类似的一句话‘我使你们成为许多民族和宗教,以便你们互相认识’《古兰经》(49:13)。由此可见,两种文化都倡导我们尽量融入其他社会。”

A Beijing, Ahood s'est rarement sentie seule. Elle a raconté : « Je n'avais pas l'impression d'être dans un pays étranger, car les Chinois sont pleins de bonnes intentions. Que ce soit mes professeurs, mes camarades de classe, ou encore des personnes rencontrées dans la rue, tout le monde se montrait très chaleureux. Une anecdote amusante est qu'en été, je me rendais parfois à des ''danses de place publique'' avec des amis Egyptiens, et dès notre arrivée, nous étions aussitôt encerclés par des dizaines de danseurs amateurs qui proposaient amicalement de nous apprendre à danser, discutaient avec nous et se photographiaient à nos côtés ».

在北京生活,阿瑚德并没有感觉到特别孤单。她回忆说:“身在中国,我不会觉得自己身在异乡,因为中国人都有一种善意,无论是我的老师、同学,还是街上的路人,所有人都很好相处。特别有意思的是,到夏天的时候,我会跟几个埃及朋友一起去跳广场舞,每次我们一出现,好多叔叔阿姨就会围过来,热情地教我们跳舞,跟我们聊天、拍照。”

A la fin de ses études de master, Ahood a décidé de rentrer en Egypte, où son excellent niveau de chinois et son expérience en Chine lui ont permis de trouver un emploi au Service d'information d'Etat égyptien (SIS). Aujourd'hui, elle travaille tous les jours en lien étroit avec la Chine, que ce soit en accueillant de grands écrivains chinois comme Zhang Weiwei et Liu Zhenyun au Salon du livre du Caire, ou en participant à la foire du temple de la fête du Printemps en Egypte, à la cérémonie d'ouverture de l'année culturelle sino-égyptienne ou encore au forum sino-égyptien des présidents d'université. La jeune journaliste est partout !

两年的硕士学习结束后,阿瑚德选择回到埃及,并凭借其出色的汉语能力和留学背景,成功地在埃及新闻总署(Egypt State Information Service)谋得职位。现在她每天的工作都与中国息息相关,从接待到开罗参加书展的张维为和刘震云等中国作家,到参加埃及欢乐春节大庙会;从中埃文化年开幕式,到中埃大学校长论坛,到处都能看到她的身影。

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Source: french.china.org.cn

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