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Lisa Carducci : je dois aider les enfants, peu importe leur origine

Crédit photo: Lisa Carducci
Crédit photo: Lisa Carducci

Lisa Carducci, l'auteur italo-canadienne résidant en Chine depuis 1991, a effectué de nombreux voyages à travers la Chine. Depuis 2005, elle collecte des fonds en Chine et à l'étranger pour soutenir des projets éducatifs et culturels destinés aux Tibétains dans la province du Qinghai.

C'est pour cette raison que Lisa Carducci organisera une exposition de peintures baptisée « La Chine colorée », du 13 au 26 septembre à Beijing.

« J'ai décidé de mettre en vente tous mes tableaux disponibles, anciens et récents, y compris ma collection personnelle, et le revenu total (pas uniquement les profits) sera versé à ce que j'appelle le compte du Qinghai », a expliqué Lisa Carducci, indiquant sa motivation pour cette exposition lors d'une interview accordée à China.org.cn.

China.org.cn: Votre exposition de peinture vise à collecter des fonds destinés à des programmes de soutien de la culture tibétaine dans la province du Qinghai. Pourquoi vous intéressez-vous à ces programmes ?

Lisa Carducci: Je ne me suis pas intéressée à des programmes déjà établis, mais les projets que je soutiens financièrement sont nés de besoins que j'ai constatés ou dont on m'a fait part lors de mes visites au Qinghai, depuis 2003 la première fois.

China.org.cn: Les tableaux de la catégorie « Vie de Chine » ont été réalisés sur une période de vingt ans. Il semble que les scènes que vous avez peintes sont de plus en plus dynamiques ; s'agit-il d'un changement de style ? Quelle est votre source d'inspiration?

Lisa Carducci: Je prends ces mots comme un compliment. Je suis autodidacte en peinture. Plus je peins, plus je m'améliore, c'est normal. Il y a eu des périodes de trois ou quatre ans, dans ma vie d'artiste, où je n'ai pas touché un pinceau.

C'est lorsque j'ai décidé de faire cette exposition en 2011, que je me suis remise à peindre avec vigueur.

J'ai toujours beaucoup observé les gens dans les rues, je prends des photos, puis je médite. À la fin il en sort un tableau. Mais je ne peins jamais d'après la réalité, sur place, car je peins des « idées » à travers les images.

Remarquez qu'il y a une touche humoristique, parfois moqueuse, dans mes tableaux récents. Ils sont un peu comme des caricatures. Par exemple, dans le tableau thématique de cette exposition, je fais le procès des jeunes qui sont tous « branchés » à des appareils électroniques, mais qui ne communiquent pas. Ils ne lisent ni n'écoutent non plus les avis disant que « c'est la tradition chinoise d'offrir son siège à ceux qui en ont besoin ». Et puis, il y a partout de l'anglais qui n'est pas de l'anglais mais un charabia incompréhensible. Ce « Chinglish » est une autre forme de non-communication.

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french.china.org.cn     2012/08/24

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