China.org.cn : Océans a obtenu cette année le césar du meilleur documentaire. Le film utilise plusieurs techniques nouvelles. Pouvez-vous nous les présenter un peu ?
J.C. : Océans a effectivement obtenu le césar du meilleur documentaire. Pour nous, Océans est plutôt un opéra sauvage. C'est plus un film de cinéma. Il est documentaire peut-être parce qu'on filme de vrais animaux dans la mer, mais c'est un film qui prend beaucoup plus de liberté puisqu'il raconte un tas d'autres choses et utilise tous les moyens du cinéma.
Effectivement, on a inventé des outils pour aller sous l'eau à grande vitesse, accompagner des animaux. On a fabriqué des torpilles sous-marines, c'était très long. C'était un développement avec des ingénieurs qui travaillent parfois un an pour réussir à stabiliser un engin sous l'eau. On a filmé en extérieur avec un petit hélicoptère électrique, pour ne pas faire de bruit et pour s'approcher, dans les airs, juste au-dessus des baleines et des dauphins, afin de les précéder sans faire du bruit, sans faire peur aux animaux. Donc, obtenir des plans qui n'existaient pas jusqu'à présent.
China.org.cn : Envisagez-vous de produire encore d'autres documentaires ensemble ? Si oui, avez-vous déjà un projet ? Sinon, dans quelles directions vous aiguillez-vous ?
J.C. : Jacques Perrin produit aussi bien des films de nature que des œuvres de fiction. Et moi je viens vraiment du cinéma de fiction. Nous avons fait une série pour la télévision de 4 heures, à la suite d'Océans, qui vient juste de s'achever. Et les projets futurs, qui toucheront à la nature ou qui nous ramèneront vers des cinémas traditionnels avec des comédiens, sont encore vraiment embryonnaires.
par Zhang Zhichao
|