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Il n'y a aucune discussion possible sur l'« indépendance de Hong Kong »

French.china.org.cn | Mis à jour le 18. 09. 2017 | Mots clés : Hong Kong


Le secrétaire général à l'administration, Matthew Cheung Kin-chung (photo documentaire).


Le responsable du deuxième rang le plus élevé de Hong Kong, a déclaré samedi qu'il n'y avait « pas de discussion possible » sur le séparatisme dans la région administrative spéciale.


Le secrétaire général à l'administration, Matthew Cheung Kin-chung, a fait cette remarque après que 10 présidents des universités locales aient publié une déclaration conjointe contre de récentes affiches favorables à l'indépendance apparues sur leurs campus.


La notion d'« indépendance de Hong Kong » viole la Loi fondamentale, le seul document constitutionnel de Hong Kong, a dit M. Cheung.


« Plaider en faveur de cette notion est un défi à la notion de base du pays sur la souveraineté et l'intégrité territoriale, ce qui est intolérable », a-t-il déclaré, ajoutant que les responsables de l'université ont envoyé un message clair sur la question de l'indépendance et conseillé aux étudiants de se concentrer sur d'autres questions plutôt que de continuer à discuter de séparatisme.


« Il n'y a pas discussion possible », a-t-il souligné.


Il a ajouté que les gens de Hong Kong apprécient la liberté d'expression, mais qu'il existe certaines limites et notions de base à cette liberté. Toute liberté doit être appréciée dans des limites appropriées, a dit M. Cheung.


Il a été rejoint sur cette position par Paul Chan Mo-po, secrétaire financier de la RAS de Hong Kong. M. Chan a exprimé l'espoir que les gens de Hong Kong arrêteraient les querelles, dont il a dit qu'elles conduisent à la polarisation.


Le secteur de l'éducation de la ville a également fait écho à leurs appels. Ho Hon-kuen, président d'une alliance locale de professionnels de l'éducation -Education Convergence- a ainsi déclaré que les établissements d'enseignement doivent préciser aux étudiants que la notion d'« indépendance de Hong Kong » viole la Loi fondamentale du territoire.


Une autre organisation professionnelle locale de l'éducation, la Fédération des travailleurs de l'éducation de Hong Kong, a publié un communiqué conjoint signé par huit groupes locaux de l'éducation et 11 poids lourds individuels du secteur. Ils ont exprimé leur tristesse à la vue des récents conflits dans les universités et ont promis de rester fermes sur ce qui est juste dans l'enseignement dispensé à la prochaine génération de Hong Kong.


Le tumulte a commencé quand des affiches préconisant l'« indépendance de Hong Kong » sont apparues sur les campus universitaires au début du nouveau semestre. Dans l'un des incidents les plus fréquemment signalés, une confrontation s'est développée entre des membres du syndicat des étudiants et des étudiants originaires de la partie continentale du pays de l'Université chinoise de Hong Kong (CUHK).


Les présidents de 10 universités de Hong Kong ont publié vendredi une déclaration commune condamnant à la fois la notion d'indépendance et l'abus de la liberté d'expression. Ils ont rappelé qu'ils ne soutenaient pas l'« indépendance de Hong Kong » et ont souligné que cela constituerait une violation de la loi.


« Nous chérissons la liberté d'expression, mais nous condamnons les abus récents. Toutes les libertés sont assorties de responsabilités », a-t-on pu lire dans le bref communiqué.


Ces 10 universités sont la CUHK, l'Université de Hong Kong, la City University de Hong Kong, l'Université baptiste de Hong Kong, l'Université Shue Yan, l'Université Lingnan, l'Université d'éducation de Hong Kong, l'Université polytechnique de Hong Kong, l'Université des sciences et  technologies de Hong Kong et l'Université ouverte de Hong Kong.


Dans une déclaration distincte, le vice-chancelier de la CUHK, Joseph Sung Jao-yiu, a demandé au syndicat étudiant de l'université de faire immédiatement disparaître les affiches favorables à l'indépendance sur le campus, faute de quoi, a-t-il averti, l'école prendra des mesures.


M. Sung a également présenté ses excuses à ceux qui ont pu être offensés par des « attaques personnelles malveillantes » et des « propos abusifs » des étudiants de la CUHK.


Il a insisté sur le fait que la Loi fondamentale de la région dispose que Hong Kong est une partie inséparable de la République populaire de Chine et que la CUHK s'oppose à la notion d'« indépendance de Hong Kong ».


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Source:french.china.org.cn