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Yang en vélo partagé à Beijing
Yang, un rédacteur chevronné travaillant pour un site web, vient de rentrer de Suisse. Les vélos partagés étaient beaucoup moins nombreux à son départ pour la Suisse en février dernier. Il a été assailli par mille pensées face aux vélos partagés de toutes les couleurs dans les rues à son retour en Chine en juin : « En réalité j'étais assez content quand j'ai pris contact avec un vélo partagé pour la première fois de ma vie. Après deux expériences, je les trouve assez commodes. Je pense qu'il s'agit d'une innovation et d'un progrès valorisant pleinement les moyens de paiement par Internet ».
Cependant, la question se pose chaque jour davantage au sujet de leur stationnement, du fait d'un nombre excessif de vélos partagés qui résulte de la concurrence toujours plus vive. Yang se dit inquiet à ce sujet. D'une part, il craint les éventuels impacts du stationnement désordonné des vélos partagés sur l'image de la ville ; d'autre part, il est soucieux d'un retour éventuel des passagers habitués à prendre le métro et l'autobus qui referont du vélo, d'une pression accrue sur les transports sur les routes et d'une aggravation des facteurs menaçant la sécurité.
Yang pense que le plus important consiste dans une bonne planification et une bonne gestion : « Il faut bien planifier et envisager les choses de manière globale car c'est un projet systémique, qu'il s'agisse des vélos ou des voitures partagés. Il est souhaitable que les services gouvernementaux et les entreprises coordonnent leur coopération pour bien résoudre tous les problèmes qui ont surgi en ce qui concerne le stationnement des vélos partagés dans certains endroits, afin d'éviter qu'une bonne chose ne se transforme en une mauvaise chose ».
Concernant les différences entre ses expériences sur les vélos partagés en Chine et en Suisse, Yang dit qu'en réalité, peu de Suisses font du vélo leur moyen de transport car pour eux le vélo est plutôt un moyen de sport et de loisir. En Suisse, ce qu'on voit dans les rues, ce sont plutôt des vélos de course, les vélos de type léger comme les vélos partagés sont peu nombreux. Quant aux passages réservés aux vélos, ils sont très larges à Beijing tandis qu'ils sont plus étroits en Suisse et parfois même, ils ne font qu'un avec les trottoirs. Mais les cyclistes étant peu nombreux dans ce pays, cela ne présente guère d'inconvénients.
杨大哥是一名资深网站编辑,日前刚从瑞士回来。2月份他出国前,共享单车还远没有现在的规模,6月回国之后,面对满街道的各色单车,他感到喜忧参半。“我第一次接触共享单车时,其实挺高兴的。之前也用过一两回,感觉很方便。我觉得这是一种充分利用互联网支付方式的创新和进步,为大家提供便利。”
但是,随着企业间竞争加剧,各类单车投放过量,停放问题开始凸显。对此,杨大哥也颇为担忧,一方面他担心共享单车无序投放、违规停放会影响市容,另一方面也忧虑共享单车的风靡会将一部分平时乘坐地铁和公交的人群吸引到路面上来骑车,反倒增加地面交通压力,加剧不安全因素。
对此,杨大哥认为最重要的是要规划好、管理好。“共享经济也是一个发展方向。现在是共享单车,将来可能还会有共享汽车等。这是个系统工程,应该统一考虑。希望政府与企业协调合作,解决好某些地点共享单车堆积成山的问题,别把好事变成坏事。”
谈及中瑞自行车体验的不同,杨大哥称,其实将自行车作为交通工具的瑞士人并不多,对他们而言,自行车更多的是一种运动和休闲的方式。平时在街道上看到比较多的是城市赛车,像共享单车这类轻便车比较少。而从自行车道规划的角度来看,其实北京的自行车道已经很宽了。瑞士的车道并不宽,有时甚至会与人行道重合。但是因为骑车的人很少,所以并没有不便利。
Source: french.china.org.cn |
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